Jusqu’à présent, le "ghosting" était un phénomène assez répandu pour les relations amoureuses et se caractérisait par l’absence de communication (pas de réponseaux appels, messages…).
Mais désormais, le "ghosting" (très populaire auprès des moins de 35 ans) se pratique aussi dans la vie professionnelle !
Lors des recrutements, la plupart des candidats restent dans le silence : ils sont "ghostés" par l’entreprise.
Le plus souvent, les recruteurs adoptent une telle attitude face à la difficulté de justifier un refus d’une candidature, par manque de conscience professionnelle, par manque de temps ou de leur perception des priorités.
1 candidat sur 3 avoue avoir déjà subi cette sorte de mépris.
Et lorsqu’un candidat peut s’estimer chanceux d’avoir une réponse (négative), c’est bien souvent un message automatique.
Mais cette indifférence se traduit aussi des candidats vis-à-vis des recruteurs.
85% des employeurs affirment avoir déjà été "ghostés" d’après le moteur de recherche d’emploi Indeed et dans 22% des cas, cela s’est produit après l’acceptation d’une offre.
En général, la personne réagit de la sorte car elle a reçu une offre plus alléchante ou car elle s’est rendue compte que le job et/ou le salaire ne correspondait pas à ses attentes.
Enfin, le "ghosting" est une pratique de plus en plus fréquente après un abandon de poste.