EXCLU: L'hydroxychloroquine a-t-elle tué au moins 17.000 personnes ? Le professeur Didier Raoult affirme dans "Morandini Live" sur CNews remet en cause les résultats et confirme que ce médicament reste efficace contre le Covid-19
  • il y a 4 mois
Ce matin dans "Morandini Live", le professeur Raoult a réagi en exclusivité à l'étude publiée par le magazine "Science" selon laquelle l'hydroxychloroquine, qu'il a vantée, aurait provoqué la mort de 17.000 personnes en 5 mois.

Didier Raoult a expliqué que les doses d'hydroxychloroquine données aux patients dans cette étude étaient très largement supérieures à la normale et dangereuses, ce qui explique sans aucun doute le nombre de morts enregistrés.

Le professeur a également précisé que tout cela était une affaire politique et a confirmé l'efficacité de l'hydroxychloroquine dans le traitement contre le Covid-19.

Rappelons que selon l'étude de Science, l'hydroxychloroquine serait associée à près de 17.000 décès dans six pays dont la France, sur la période de la première vague entre mars et juillet 2020. Des chercheurs du CHU de Lyon ont, quant à eux, précisé que près de 13.000 personnes en seraient mortes aux États-Unis et près de 200 en France.

Selon cette étude, 16.990 décès ont été enregistrés dans six pays, pendant la première vague de Covid-19, entre mars et juillet 2020. Les scientifiques ont analysé sur cette période la surmortalité chez les patients traités à l'hydroxychloroquine en France, aux Etats-Unis, en Belgique, en Italie, en Espagne et en Turquie, en se basant sur le nombre de patients Covid hospitalisés, leur taux de mortalité et le taux de prescription de l’hydroxychloroquine.

Ils en ont extrapolé cette estimation de près de 17.000 décès qui se répartissent très inégalement. Ils comptent 95 morts en Turquie, à 199 en France, 240 en Belgique, 1.822 en Italie, 1 895 en Espagne et 12.739 aux Etats-Unis.

"Ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est qu’il s’agit d’une estimation grossière, dans le sens ou elle ne concerne que quelques pays pendant une courte période et que le nombre total de morts est probablement bien plus grand", a souligné le Jean-Christophe Lega, coauteur de l’étude.

"Cela confirme que les patients souffrant d'un Covid et qui reçoivent ce médicament ont plus de risque de mourir que ceux qui ne le reçoivent pas", a estimé l'épidémiologiste Pierre Tatevin, chef du service des Maladies infectieuses du CHU de Rennes, invité sur l'antenne de France Inter.

Le spécialiste explique que la molécule, "quand c'est mal dosé, donné à trop forte dose ou sur des cœurs fragiles peut donner des troubles du rythme cardiaque" et que "donner un traitement inutile et potentiellement toxique à des patients déjà fragile est quelque chose de dangereux".

Pour le professeur Pierre Didier Tattevin, président de la société de pathologie infectieuse, cette étude vient confirmer ce que d'autres études avaient montré dès le début de la pandémie. "Qu’on ait essayé ça au début ce n’est pas du tout critiquable, ça faisait partie des pistes, a-t-il déclaré à France 3 Provence-Alpes, ce qui est critiquable, c’est qu’on ait maintenu l’utilisation et la promotion du produit alors qu’au bout de trois mois, on avait déjà des études pour dire que
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