"C'est à partir d'un napoli-juve que l'Italie est née": vu de Naples, comment le choc reflète les di
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#SerieA #JuventusTurin #Naples #Football
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"Si tu me trouves une place, je t'offrirai le meilleur restaurant de poissons de la ville !" A 78 ans, Carlo en a vu d'autres, Napoli-Juve, "mais celui-là, franchement...". L'oreille collée à sa radio, il écoute RadioKissKiss, une antenne presque exclusivement consacrée à Napoli. Les témoignages des tifosi se succèdent avec même ferveur : la réception de Juventus, vendredi à 20h45, est "le match de l'année". un d L'enjeu sportif pourrait suffire à rendre le rendez-vous incontournable. Leader incontesté de la Serie A, Naples compte sept points d'avance sur son dauphin turinois. Un succès représenterait, en effet, pas de plus vers un Scudetto attendu par tout peuple depuis trente-trois ans. Mais face à la Juve, on serait presque tenté de dire que l'essentiel est ailleurs. "La Roma, l'Inter ou le Milan, je peux discuter avec eux, mais la Juve, jamais ! ", engage Vincenzo. Serie A De #AllegriOUT à la série incroyable : Comment Allegri a transformé la Juve HIER À 23H06 Ce tifoso 50 ans vend toutes sortes produits dérivés Naples en catimini sur le port la ville. "C'est mon écharpe 'Juve Merda', je l'adore!" Rire Vincenzo. L'ode au turinois se passe de traduction et sonne comme une devise de la ville en cette semaine très spéciale. Se perdre dans les quartiers espagnols, artères étroites et populaires de Naples, suffit à s'en convaincre. Une grande banderole avertit le visiteur profane. "Vous qui êtes du quartier et qui soutenez la Juventus, vous êtes indignes ! ", lit-on. Ici, des sacs poubelles ou des rouleaux de papier toilette avec l'écusson bianconero sont vendus. Là, un bar affiche fièrement une image de Maurizio Sarri en survêtement de la Juve dans un bol : "Mais ce sont eux qui nous provoquent. Ils disent que le Vésuve nous a salis, alors qu'on s'en fiche !" Anna jure pourtant derrière la caissière de l'établissement. Battre la Juve est mon souhait le plus fort A sa décharge, Naples n'a pas le monopole de l'anti-juventinisme. "La Juve est club plus soutenu d'Italie, mais c'est aussi club plus détesté, pointe Sébastien Louis, historien spécialiste football italien et auteur du livre 'Ultras - les autres protagonistes football'. La rivalité est donc forte, mais Naples a aussi beaucoup d'ennemis, le transfert d'Higuain l'a tout de même renforcé". Conscients de ce dégoût pas loin de faire l'unanimité - et remplacé, à défaut, par l'indifférence -, les joueurs en rajoutent une couche dès qu'ils le peuvent. « Battre la Juve est mon souhait le plus cher », a déclaré le défenseur sud-coréen Kim Min-jae en octobre, peu après son arrivée. "Et on adore ce genre de choses. Kim, c'est l'un des maillots les plus vendus ! ", confirme Luigi, vendeur dans une boutique officielle du Napoli. "Et puis en Italie, il y a toujours eu une opposition entre le nord et le sud, poursuit-il. Votre 'Bienvenue chez les Ch'tis', ça s'app
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"Si tu me trouves une place, je t'offrirai le meilleur restaurant de poissons de la ville !" A 78 ans, Carlo en a vu d'autres, Napoli-Juve, "mais celui-là, franchement...". L'oreille collée à sa radio, il écoute RadioKissKiss, une antenne presque exclusivement consacrée à Napoli. Les témoignages des tifosi se succèdent avec même ferveur : la réception de Juventus, vendredi à 20h45, est "le match de l'année". un d L'enjeu sportif pourrait suffire à rendre le rendez-vous incontournable. Leader incontesté de la Serie A, Naples compte sept points d'avance sur son dauphin turinois. Un succès représenterait, en effet, pas de plus vers un Scudetto attendu par tout peuple depuis trente-trois ans. Mais face à la Juve, on serait presque tenté de dire que l'essentiel est ailleurs. "La Roma, l'Inter ou le Milan, je peux discuter avec eux, mais la Juve, jamais ! ", engage Vincenzo. Serie A De #AllegriOUT à la série incroyable : Comment Allegri a transformé la Juve HIER À 23H06 Ce tifoso 50 ans vend toutes sortes produits dérivés Naples en catimini sur le port la ville. "C'est mon écharpe 'Juve Merda', je l'adore!" Rire Vincenzo. L'ode au turinois se passe de traduction et sonne comme une devise de la ville en cette semaine très spéciale. Se perdre dans les quartiers espagnols, artères étroites et populaires de Naples, suffit à s'en convaincre. Une grande banderole avertit le visiteur profane. "Vous qui êtes du quartier et qui soutenez la Juventus, vous êtes indignes ! ", lit-on. Ici, des sacs poubelles ou des rouleaux de papier toilette avec l'écusson bianconero sont vendus. Là, un bar affiche fièrement une image de Maurizio Sarri en survêtement de la Juve dans un bol : "Mais ce sont eux qui nous provoquent. Ils disent que le Vésuve nous a salis, alors qu'on s'en fiche !" Anna jure pourtant derrière la caissière de l'établissement. Battre la Juve est mon souhait le plus fort A sa décharge, Naples n'a pas le monopole de l'anti-juventinisme. "La Juve est club plus soutenu d'Italie, mais c'est aussi club plus détesté, pointe Sébastien Louis, historien spécialiste football italien et auteur du livre 'Ultras - les autres protagonistes football'. La rivalité est donc forte, mais Naples a aussi beaucoup d'ennemis, le transfert d'Higuain l'a tout de même renforcé". Conscients de ce dégoût pas loin de faire l'unanimité - et remplacé, à défaut, par l'indifférence -, les joueurs en rajoutent une couche dès qu'ils le peuvent. « Battre la Juve est mon souhait le plus cher », a déclaré le défenseur sud-coréen Kim Min-jae en octobre, peu après son arrivée. "Et on adore ce genre de choses. Kim, c'est l'un des maillots les plus vendus ! ", confirme Luigi, vendeur dans une boutique officielle du Napoli. "Et puis en Italie, il y a toujours eu une opposition entre le nord et le sud, poursuit-il. Votre 'Bienvenue chez les Ch'tis', ça s'app