Interview de Pierre MIRABAUD, président du comité de concertation France très haut débit (14 mars 2014)
  • il y a 9 ans
Autrefois, l’Etat pilotait directement - ou via ses opérateurs - les grands chantiers d’infrastructures télécoms. Il y a dix ans, l’article L. 1425-1 a consacré le rôle majeur des collectivités territoriales et de leurs groupements (structures intercommunales telles les EPCI, syndicats mixtes ouverts) dans le déploiement du haut et du très haut débit. « Nous sommes passés d’un système à très fort pilotage étatique à une multitude d’acteurs. L’avantage, c’est que chaque acteur veut réaliser des choses, ce qui donne un vrai dynamisme. Le risque, c’est que le résultat soit morcelé, disparate, d’où la nécessité de piloter le système. Mais les temps ont changé et une certaine décentralisation des réseaux publics est, aujourd’hui, un facteur de développement plus rapide qu’un système central», estime Pierre Mirabaud, préfet honoraire, président du comité de concertation France très haut débit dont le rôle est d’accompagner l'instruction des projets des collectivités.

« Sur chaque dossier, nous faisons en sorte de travailler en bonne harmonie pour que l’investissement soit maximisé, sans redondance, pour aboutir au réseau le plus performant possible, au moindre coût - l’argent public et privé étant rare -, afin d’obtenir la satisfaction des clients finaux ».

Alors qu’un GRACO technique a réuni, mercredi 12 mars, les collectivités, les opérateurs et l’ARCEP, Pierre Mirabaud explicite les missions du comité France très haut débit et revient sur la montée en débit – « une attente très forte des territoires » - et le déploiement du très haut débit dans notre pays.
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