Interview d'Ignacio GARCIA ALVES, chairman and chief executive officer, Arthur D. Little (16 mai 2014)
  • il y a 9 ans
" Capex : the long march " : la nouvelle étude annuelle coproduite par Arthur D. Little avec Exane BNP Paribas sur les investissements dans le secteur des télécoms en Europe, présentée le 15 mai, montre que, malgré un secteur dont le chiffre d'affaires continue à baisser (-5% en 2013, dont - 9% dans le mobile), les opérateurs continuent à investir dans les réseaux fixe et mobile (60 à 70 % de Capex). 2014 devrait même être une année record : les investissements en Europe devraient augmenter de 10 % pour atteindre 40 milliards d'euros (36 milliards en 2013).

Les facteurs de croissance sont multiples : la data mobile, la télévision payante et les rapprochements entre acteurs, qu'il s'agisse de fusion des opérateurs ou de partage des réseaux. Dans le mobile, la consolidation peut répondre à une baisse de la rentabilité des investissements qui n'est plus que de 8 % (comme dans le reste des industries de réseaux), contre 20% il y a quelques années. Par ailleurs, pour atteindre une part de marché de 20 à 25% dans le fixe, les alternatifs doivent investir 20% de Capex en plus. Depuis l'été dernier, les cours de Bourse des opérateurs , en hausse, indiquent que les investisseurs s'intéressent à nouveau beaucoup au secteur. " La croissance est là " résume Ignacio Garcia Alves, chairman and chief executive officer chez Arthur D. Little. " Mais il faut retrouver la capacité à valoriser ce qui est à vendre ". Interview.
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