APRES LE DRAME DU 4 MARS 2012 BRAZZAVILLE CONGO RIEN EST FAIT ET LES CONGOLAIS SOUFFRENT

  • il y a 11 ans
Seuls les slogans de propagande, les discours de circonstance, les promesses vaines et les projets de façade sont proposés pour éradiquer une pauvreté déjà endémique. Le but inavoué de cette avalanche d’annonces, de programmes et de projets classés pour la plupart sans suite est de laisser paraître sur la scène internationale une volonté fallacieuse de prendre en compte les besoins réels des populations alors qu’en réalité il n’en est rien car la pauvreté est sans cesse croissante dans notre pays.En dépit de tous les maux qui rongent le tissu social depuis des décennies, la langue de bois continue de tenir chaque fin d’année ou à l’aube du nouvel an le même discours, un discours qui vante les dépenses de prestige, un discours fait de promesses de paix, de bonheur, de prospérité, de santé, de croissance économique, de diversification de l’économie, de modernité, de sécurité, de solidarité, de plein emploi, d’appel trompeur à l’unité nationale alors que dans les faits les actions menées par les gouvernants entretiennent la division et la xénophobie qui sont le fond de commerce du pouvoir en place.Face à de telles réalités, la nécessite d’une prise de conscience de la société civile est salutaire, particulièrement les jeunes qui représentent les trois quarts de la population.L’évidence d’une absence de culture démocratique au sein de la classe politique congolaise dans son ensemble dévoile à la fois l’incapacité d’instaurer une démocratie réelle et d’apporter des réponses effectives aux attentes d’une population qui en a marre d’être affublée par des politiciens qui ont largement montré leurs limites. L’exaspération de la population s’est manifestée à plusieurs reprises, notamment lors de la parodie d’élections législatives de 2012 qui ont connu le taux d’abstention record et révélateur de 85% !
http://fr.slideshare.net/ZOUBABELA/pour-une-prise-de-conscience-qui-donne-un-sens-a-notre-vie

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