Lutter contre la crise du logement à Paris
- il y a 13 ans
La minute Montaigne - Le 15 novembre dernier, le Conseil de Paris a approuvé le nouveau Programme local de l'habitat (PLH). Ce programme vise à répondre à la crise du logement qui chasse hors de Paris les classes populaires, mais aussi les classes moyennes.
Il est en effet très difficile – et très cher – de se loger dans la capitale. Le nombre de logements sociaux à Paris est estimé à environ 180 000 alors qu’il y a environ 120 000 demandes en attente pour un HLM, et leur nombre augmente chaque année.
Le problème est que le taux de rotation – autrement dit, le nombre de logements sociaux qui se libèrent chaque année – est très faible à Paris : seulement 4,4 %, contre 9,5 % en moyenne au niveau national*.
Par conséquent, il est évident que le parc HLM ne peut à lui seul répondre à tous les besoins. Le parc privé doit aussi y contribuer.
Pour tenter de résoudre ce problème, l’Institut Montaigne propose deux pistes :
- Développer la mobilité au sein du parc HLM. S’il est aujourd’hui difficile d’entrer dans ce parc, il est aussi très difficile d’en sortir, notamment à cause d’un écart de loyer trop important entre le parc social et le parc privé.
- Mobiliser plus fortement le parc locatif privé et promouvoir des niveaux de loyers accessibles.
Pour en savoir plus :
HLM, parc privé – Deux pistes pour que tous aient un toit
http://www.institutmontaigne.org/hlm-parc-prive-2836.html
* Taux de rotation (au 1er janvier 2009) : Moyenne nationale : 9,5% - Moyenne en IDF : 6,3% - Moyenne Paris : 4,4%
(Source : « Les chiffres du logement social à Paris début 2010 », APUR, n° 41, mai 2010)
Il est en effet très difficile – et très cher – de se loger dans la capitale. Le nombre de logements sociaux à Paris est estimé à environ 180 000 alors qu’il y a environ 120 000 demandes en attente pour un HLM, et leur nombre augmente chaque année.
Le problème est que le taux de rotation – autrement dit, le nombre de logements sociaux qui se libèrent chaque année – est très faible à Paris : seulement 4,4 %, contre 9,5 % en moyenne au niveau national*.
Par conséquent, il est évident que le parc HLM ne peut à lui seul répondre à tous les besoins. Le parc privé doit aussi y contribuer.
Pour tenter de résoudre ce problème, l’Institut Montaigne propose deux pistes :
- Développer la mobilité au sein du parc HLM. S’il est aujourd’hui difficile d’entrer dans ce parc, il est aussi très difficile d’en sortir, notamment à cause d’un écart de loyer trop important entre le parc social et le parc privé.
- Mobiliser plus fortement le parc locatif privé et promouvoir des niveaux de loyers accessibles.
Pour en savoir plus :
HLM, parc privé – Deux pistes pour que tous aient un toit
http://www.institutmontaigne.org/hlm-parc-prive-2836.html
* Taux de rotation (au 1er janvier 2009) : Moyenne nationale : 9,5% - Moyenne en IDF : 6,3% - Moyenne Paris : 4,4%
(Source : « Les chiffres du logement social à Paris début 2010 », APUR, n° 41, mai 2010)