Thierry Lhermitte se confie sur le tournage éprouvant du film "Le Dîner de cons" (TMC) : "Le plus grand défi de ma carrière
  • 5 months ago
#Comédie #Adaptation #Coulisses #Succès

TMC diffuse la comédie "Le dîner de cons"

Le film "Le dîner de cons", réalisé par Francis Veber, est actuellement diffusé sur TMC. Adaptation de la célèbre pièce de théâtre du même nom, il a connu un immense succès en attirant 9 millions de spectateurs dans les salles. Découvrons les coulisses de ce triomphe populaire.

Un casting idéal

Au départ, Francis Veber souhaitait confier le rôle central de François Pignon, le personnage "con" de service, à son acteur fétiche, Pierre Richard. Cependant, Alain Poiré, le producteur, lui conseille de choisir Jacques Villeret, qui a déjà joué la pièce six cents fois au théâtre des Variétés. Lors des essais en juin 1996 à Paris, Villeret, bien que dépressif et en cure de désintoxication, stupéfie le réalisateur par sa concentration intense. Francis Veber s'enthousiasme et le compare à des génies tels que Raimu. Il parle d'une "rencontre exceptionnelle entre un acteur et un texte". Pour créer un duo contrasté, Veber décide d'engager Thierry Lhermitte pour incarner l'éditeur Pierre Brochant, afin de jouer la contradiction face au timide Villeret. Alexandra Vandernoot, déjà présente dans le précédent film de Veber, complète le casting en incarnant Christine Brochant. Cette décision ajoute une touche de glamour à l'ensemble. La comédienne accepte le défi en lançant complice à Veber : "Attention, on est toujours le con de quelqu'un…"

“Mon tournage le plus dur”

Lorsque les acteurs arrivent sur le plateau de tournage, s'attendant à s'amuser, ils réalisent rapidement que ce ne sera pas le cas. Francis Veber, qui ne tolère aucune approximation dans une comédie minutieusement orchestrée, ne laisse rien passer. Exigeant au possible, il fait refaire à dix reprises la célèbre scène du coup de téléphone à Juste Leblanc, interprété par Francis Huster. Thierry Lhermitte avouera, à la sortie du film en 1998 : "Je me souviens de ce tournage comme le plus dur de ma carrière. Nous étions aux ordres, des instruments entre les mains de Francis." Jacques Villeret, regretté aujourd'hui, confirmait en 2001 : "Ce fut 98 % de travail et 2 % de rigolade."

Un film loin du théâtre

Lorsque Alain Poiré achète les droits de la pièce, Francis Veber, l'auteur, est sceptique quant au succès d'une adaptation cinématographique : "L'histoire d'un homme bloqué par un tour de reins et coincé sur un canapé en face d'un con ne fonctionnera pas au cinéma." Astucieux, Poiré lui propose trois idées pour se démarquer d
Recommended