La croissance économique de la France ralentit à 0,1% au 3e trimestre

  • l’année dernière
L'Insee publie ce mardi les chiffres de la croissance au 3e trimestre en France. Malgré un ralentissement, la France est l'un des pays qui s'en sort le mieux en Europe.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Nicolas, comment va l'économie ? Ça y est, on l'a la réponse de l'INSEE.
00:03 +0,1% au troisième trimestre, c'est beaucoup moins bien qu'au deuxième,
00:07 mais le deuxième était un peu exceptionnel grâce aux exportations.
00:10 Donc l'INSEE s'attend à 0,9% cette année, pratiquement comme le gouvernement.
00:13 On devrait démarrer l'année 2024 avec un acquis de croissance de l'ordre de 0,8%.
00:18 C'est plutôt quand même une bonne nouvelle, parce que Dieu sait,
00:21 si les Cassandres s'attendaient à ce qu'on soit en récession et donc ce n'est pas le cas.
00:24 Mais porté semble-t-il par le rebond de la consommation des ménages en pleine inflation, c'est quand même étonnant.
00:29 Oui, mais l'inflation décélère, Christophe, et les hausses de salaire commencent à arriver.
00:32 Donc effectivement, la consommation résiste, les exportations, c'est évidemment, comme attendu, beaucoup moins bon.
00:37 Bonne nouvelle aussi pour l'investissement des entreprises.
00:40 Autant pour les ménages, avec la hausse des taux et le coût de l'emprunt, effectivement, ce n'est pas extra,
00:42 mais les entreprises, là, c'est plutôt une bonne surprise.
00:45 On s'attendait à quelque chose de médiocre, et en fait, c'est +1,5% au troisième trimestre.
00:50 Consommation, investissement font partie quand même des principaux moteurs de l'activité,
00:54 avec évidemment le commerce extérieur.
00:56 Donc une année plutôt tranquille pour 2023. L'enjeu, en fait, c'est 2024.
01:00 C'est 2024. Le gouvernement a prévu 1,4%.
01:03 Le consensus des économistes est à 0,8%.
01:06 Il y a quand même un grand écart.
01:07 Au niveau intérieur, ce qui va compter, c'est est-ce que les ménages libèrent leur épargne dans la consommation ?
01:11 Pour l'instant, ce n'est pas le cas.
01:12 Et au niveau extérieur, ce qui va compter, c'est le prix du pétrole.
01:15 Pour l'instant, il n'y a pas eu de défaits avec le conflit au Proche-Orient.
01:17 On est dans les 80 000 $ le baril.
01:19 La Banque mondiale, hier, a livré trois scénarios qui nous amènent tous au-delà de 100 $ le baril.
01:24 Le pire scénario, c'est l'Iran qui est gagné par la guerre.
01:27 Et à ce moment-là, on pourrait dépasser les 150 $ le baril.
01:31 - Ça fait le prix des carburants à combien, un baril à 150 ?
01:34 - Ça dépendra du prix de l'euro par rapport au dollar aussi.
01:37 Ça, ça dépend de la parité monétaire.
01:38 On a eu des barils à 140 $ et des carburants pas si chers parce qu'à l'époque, l'euro valait 1,60 $.
01:43 Donc on peut regarder l'effet à la pompe uniquement au regard du taux de change en même temps que le prix du baril.
01:50 Mais si le pétrole repart, l'inflation repart et la Banque mondiale risque de durcir encore les taux.
01:54 - Réaction à l'instant de Bruno Le Maire qui salue une économie française qui se tient.
01:58 - C'est vrai.
01:58 - C'est beau.
02:00 - Au troisième trimestre.

Recommandations