La croissance du PIB de la France a atteint 0,5% au deuxième trimestre, nettement plus que prévu

  • l’année dernière
La croissance du PIB de la France au deuxième trimestre est nettement supérieure à ce qui était prévu initialement (0,5% contre 0,1%). La bonne nouvelle se trouve aussi du côté de l'inflation, qui ralentit à nouveau en juillet, avec une hausse à 4,3% sur un an selon l'Insee. 

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00:00 Pierre, deux bonnes nouvelles cette mi-journée du côté de la croissance, du côté de l'inflation aussi.
00:04 Tout à fait. Alors on va commencer par la croissance. Selon la première estimation de l'Insee, le PIB a augmenté au deuxième trimestre de 0,5 %.
00:12 Ça ne peut paraître pas grand-chose, 0,5 %, mais d'abord c'est nettement plus que prévu.
00:17 Et puis vous voyez sur le tableau que c'est davantage que les trimestres précédents.
00:21 Et cette performance de notre économie, elle est d'autant plus appréciable que les économistes s'attendaient à ce que l'Allemagne,
00:27 qui était en récession au début de l'année, fasse mieux que la France au deuxième trimestre.
00:31 Et ça n'est pas du tout le cas, puisque la croissance de l'économie allemande au deuxième trimestre a finalement été nulle.
00:38 Ça veut dire que cette année, ce n'est pas l'Allemagne qui est le moteur de l'économie européenne, mais la France.
00:42 La France et l'Espagne, dont le PIB progresse encore plus que le nôtre.
00:45 Et cette croissance plus forte que prévue en France conforte Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie,
00:50 dans ce qu'il avait prévu pour le budget, à savoir une croissance de 1 % sur l'ensemble de l'année.
00:57 Que nous dit l'INSEE ? Que l'acquis de croissance sur les six premiers mois de 2023, c'est 0,8 %.
01:04 Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? Eh bien qu'il suffirait que le PIB augmente très légèrement sur l'été,
01:11 et qu'évidemment, on n'ait pas une baisse de ce PIB sur les trois derniers mois de l'année, pour que cet objectif de 1 % soit atteint.
01:20 – Et pour l'inflation, c'est quoi la bonne nouvelle ?
01:21 – Alors, quelle baisse ? Attention, je le répète à chaque fois, mais je vais le redire,
01:26 quand on dit que l'inflation baisse, ça ne veut pas dire que les prix baissent,
01:28 ça veut dire que l'inflation baisse en intensité.
01:32 L'INSEE, vous savez, compare l'évolution des prix sur une année,
01:37 de tout ce que les consommateurs peuvent acheter évidemment,
01:39 y compris des produits, des services qu'ils n'achètent pas régulièrement.
01:43 Et son constat, c'est qu'entre juillet de l'année dernière et juillet de cette année,
01:47 il y a une augmentation de 4,3 %, alors que le mois dernier, la hausse sur un an, c'était 4,5 %.
01:55 Donc, ça baisse, on est évidemment encore loin des 2 %, qui est l'objectif souhaité par la Banque Centrale Européenne.
02:00 – Mais lorsqu'on fait nos courses au supermarché par exemple,
02:03 on a toujours l'impression des prix qui augmentent d'à plus de 4 %.
02:05 – C'est normal, parce qu'en fait, depuis maintenant plusieurs mois,
02:08 ce qui tire l'inflation vers le haut, c'est justement les prix de l'alimentation,
02:12 et ce sont des produits qu'on peut acheter plusieurs fois par semaine.
02:15 Donc, c'est une hausse des prix à laquelle nous consommateurs, nous sommes beaucoup plus sensibles.
02:18 Mais là encore, il y a une bonne nouvelle, parce que vous le voyez à l'écran,
02:21 l'inflation sur un an sur les produits alimentaires, elle baisse à nouveau en juillet,
02:27 alors on reste très très haut, mais on passe de 13,7 % à 12,6 %.
02:32 C'est le quatrième mois de suite que ça baisse, et cette tendance, elle devrait se poursuivre
02:36 et même s'intensifier à la rentrée avec des produits qui pour le coup, vont vraiment baisser.

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