Mickaël Bièche - La fête des tuiles, le festival des pieds nus.
  • il y a 10 mois
Coucou mes loups, mes petits campagnols de l’Isère, mes vilebrequins de la chartreuse et vous mes chauves souris de Livet et Gavet.

Vanessa : Ah, tata Gina. La femme le plus franche et la plus "chic" de toute la classe moyenne iséroise. Comment allez-vous ?

Tata Gina : Triste, terrifiée, ménopausée. Quelle tragédie. Il ne fait pas bon se promener dans un parc…

Vanessa : Vous voulez parler de cet acte barbare à Annecy ?

Tata Gina : Non, de la fête des tuiles ! La kermesse du favoritisme, le festival des pieds nus, le pot de départ du maire !

Quand je vois mes impôts se transformer en table de ping-pong sur les rails du tram, en coquelicots papier mâché, en Camel et sa radio dansant le flamenco, Carignon en short, ses bolas en feu et des structures géantes en carton, j’ai mal à ma taxe foncière.

Vanessa : Vous avez au moins apprécié la structure cartonnée représentant le palais du parlement.

Tata Gina : Oui, merveilleux un palais réalisé à base de cartons et de scotch. Merveilleux ! Il fallait voir tous ses SDF, hésitant entre foutage de gueule, admiration et espoir !

Depuis, beaucoup d’entre eux construisent leur habitat grâce aux ateliers cartonnage de la mairie ! Eric Piolle a flairé le bon coup, grâce à leur maison en carton les SDF aussi paieront la taxe foncière !

Vanessa : Vous êtes vache, ce n’était pas si triste que ça la fête des tuiles.

Tata Gina : Mais si il n’y avait que ça ! En plus de la fête des tuiles, il y avait le critérium du Dauphiné. J’ai une pensée émue pour ces victimes. Les jeunes qui meurent d’ennuis. Si on continue avec des animations comme ça, Grenoble dans 10 ans c’est Estrablin ! Désolé, je n’aime pas la fête des tuileries.

Vanessa : La fête des tuiles !

Tata Gina : Oups, lapsus non révélateur ! Comment ai-je pu mélanger les terrains de Catherine de Médicis avec les terrains du nouveau Cartel de Medeline.

La fête des tuiles, c’est de la politique déguisée. Ce samedi on a eu de cesse de nous rabâcher que Grenoble est une capitale verte ! Et je n’ai jamais vu autant de papier, de flyers, de drapeaux et pancartes en PVC pour nous le dire.

Si on est une capitale verte, ça doit se savoir par une com éco responsable, le bouche à oreille. Comme pour l’organisation de la fête des tuiles, le bouche à pipe.
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