Vers une hausse du prix du Pass Navigo en 2024 ?
  • il y a 11 mois
#prix #voiture #train #inflation #Transport-Logistique #Valérie Pécresse #Pass Navigo

Une augmentation à prévoir en 2024

Le prix du Pass Navigo pourrait de nouveau augmenter en 2024, suite aux ouvertures des lignes du métro du Grand Paris Express et à l’extension des lignes 11 et 14. En effet, le projet nécessite un financement de 1,4 milliard d’euros par an, dont 800 millions doivent être trouvés dès que le métro sera achevé au début des années 2030. En attendant, Valérie Pécresse s’interroge sur la possibilité d’augmenter le Pass Navigo de 20 ou 30 euros dès l’année prochaine.

Une première hausse prévue en 2023

Déjà l’an prochain, le Pass Navigo augmentera de 80 euros en raison de l’inflation et de la demande de Valérie Pécresse. Cette hausse sera financée par une taxe supplémentaire pour les entreprises de plus de 11 salariés qui financent les transports. Bien que l’extension des lignes du Grand Paris Express ait également été évoquée à l’époque, Valérie Pécresse n’a pas précisé que cette première augmentation serait suivie d’une seconde en 2024.

Un besoin de financement considérable

Pour le financement des transports franciliens, notamment le projet d’extension du métro parisien, 1,4 milliard d’euros seront nécessaires chaque année dès que le métro sera achevé au début des années 2030. Face à l’absence de réponse de l’Etat quant à ce financement, Valérie Pécresse évoque la possibilité d’une augmentation de 20 ou 30 euros du Pass Navigo en 2024 pour aider à payer les Jeux olympiques.

Des coûts qui augmentent

Au 1er janvier 2022, le Pass Navigo était passé de 75,20 euros à 84,10 euros. Cette hausse est déjà considérable, mais elle ne sera que le début face aux coûts du Grand Paris Express qui devraient atteindre un milliard d’euros par an dès 2031. Afin d’éviter d’augmenter encore le forfait du Pass Navigo pour les usagers, Valérie Pécresse envisage de faire payer les touristes un peu plus cher pour disposer du Pass Navigo. Cependant, les usagers estiment que des augmentations justes sont envisageables, mais qu’ils ne doivent pas payer l’addition.
Recommandée