À l’Assemblée, le député Charles de Courson inquiet de la violence dans l’hémicycle
  • l’année dernière
POLITIQUE - En trente ans, il en a vu d’autres, et pourtant. Charles de Courson, député LIOT de 70 ans, et vétéran du Palais Bourbon, observe avec inquiétude les derniers esclandres à l’Assemblée nationale. Si l’obstruction et le brouhaha ont toujours existé, le député estime que la violence verbale est, elle, inédite, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
« Le chahut et les manœuvres dilatoires, j’en ai connu sur toute une série de textes. Il y a eu des débats passionnés, raconte-t-il en citant notamment les séances enflammées lors de l’examen du PACS, en 1998. Mais la violence verbale d’une toute petite minorité de députés, moi, je n’ai jamais connu ça à ce niveau. »
Lundi 13 février, les mots du député LFI Aurélien Saintoul à l’adresse du ministre du Tavail Olivier Dussopt l’ont particulièrement choqué. « Certains commentateurs disent qu’il y a des mots qui tuent. Ce n’est pas la personne qui les prononce qui assassine, c’est d’autres personnes, qu’on remonte, qu’on chauffe. On voit bien que parfois les mots précèdent les actes, » s’inquiète-t-il.
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