Eurovision : 'Fulenn' est 'une invitation à se libérer du regard diffamatoire des autres', selon l'a
- il y a 2 ans
La douarneniste Marine Lavigne est l'une des parolières et interprètes de la chanson "Fulenn" d'Alvan & Ahez, qui représentera la France à l'Eurovision en mai. pour atteindre son...
#Eurovision #Fulenn #
Qu'est-ce que ça fait d'être de retour à Duanes après que votre chanson ait remporté une victoire écrasante au Concours National Eurovision de la Chanson ?
Progresse bien. Je suis très fatigué. Immédiatement submergé par l'émotion. Je suis tellement heureuse d'être de retour avec ma famille et de pouvoir faire une pause.
Tes parents habitent à Dovarnes et tu vis à Rennes pour étudier, n'est-ce pas ?
C'est ça. J'ai grandi à Poullan-sur-Mer. Ma mère est originaire de Beuzec-Cap-Sizun et mon père a grandi entre Carhaix et Douarnenez.
Enfant, à l'âge de 3 ans, vous avez intégré l'école publique bilingue François-Guillou à Doinés, quel souvenir en gardez-vous ?
C'est ma première exposition au breton. Cela a fini par être mon deuxième contact car mes grands-parents l'ont dit entre eux. Mais je l'ai vraiment appris dans une école bilingue.
Vos parents ne parlent pas breton ? Alors pourquoi avez-vous choisi de vous mettre dans une école bilingue ?
Oui, ils font partie d'une génération sacrificielle. Ma mère a évolué dans les milieux celtiques de Beuzec-Cap-Sizun quand elle était jeune, donc la culture bretonne est un élément important de notre famille, mais elle ne parle pas breton. Elle le sait depuis. Mon petit frère, Loïc, a suivi le même chemin que moi.
C'est le reflet de la Bretagne actuelle, influencée par toutes sortes de musiques, pleine de nouveauté et d'innovation musicale.
Comment la musique est-elle entrée dans votre vie ?
A l'école François-Guillou, Gwenole Larvol nous a initiés au chant et même à l'écriture de chansons. C'est ce qui m'a fait réaliser que j'aime chanter, et évidemment, ça m'a donné envie de continuer.
A l'académie Diwan de Quimper, vous avez comme professeur une grande chanteuse, Louise Ebrel. Quels sont vos souvenirs d'elle ?
C'est une femme de caractère. Elle n'a pas traversé quatre routes. Mais c'était aussi une personne très touchante qui a su nous encourager. Elle sait nous transmettre avec passion ce qu'elle a appris de sa tante, de sa mère et toute sa carrière sur la scène des fest-noz, notamment avec Denez Prigent et Ifig Flatrès.
Lire le fil Eurovision : Deux chanteurs se rencontrent à la Diwan Academy de Quimper
Vous êtes l'auteur des paroles de "Forum", donc vous chantez et vous écrivez. Comment avez-vous commencé à écrire ?
La première chanson que j'ai écrite était "Betek an trec'h" qui était l'hymne national en 2018
#Eurovision #Fulenn #
Qu'est-ce que ça fait d'être de retour à Duanes après que votre chanson ait remporté une victoire écrasante au Concours National Eurovision de la Chanson ?
Progresse bien. Je suis très fatigué. Immédiatement submergé par l'émotion. Je suis tellement heureuse d'être de retour avec ma famille et de pouvoir faire une pause.
Tes parents habitent à Dovarnes et tu vis à Rennes pour étudier, n'est-ce pas ?
C'est ça. J'ai grandi à Poullan-sur-Mer. Ma mère est originaire de Beuzec-Cap-Sizun et mon père a grandi entre Carhaix et Douarnenez.
Enfant, à l'âge de 3 ans, vous avez intégré l'école publique bilingue François-Guillou à Doinés, quel souvenir en gardez-vous ?
C'est ma première exposition au breton. Cela a fini par être mon deuxième contact car mes grands-parents l'ont dit entre eux. Mais je l'ai vraiment appris dans une école bilingue.
Vos parents ne parlent pas breton ? Alors pourquoi avez-vous choisi de vous mettre dans une école bilingue ?
Oui, ils font partie d'une génération sacrificielle. Ma mère a évolué dans les milieux celtiques de Beuzec-Cap-Sizun quand elle était jeune, donc la culture bretonne est un élément important de notre famille, mais elle ne parle pas breton. Elle le sait depuis. Mon petit frère, Loïc, a suivi le même chemin que moi.
C'est le reflet de la Bretagne actuelle, influencée par toutes sortes de musiques, pleine de nouveauté et d'innovation musicale.
Comment la musique est-elle entrée dans votre vie ?
A l'école François-Guillou, Gwenole Larvol nous a initiés au chant et même à l'écriture de chansons. C'est ce qui m'a fait réaliser que j'aime chanter, et évidemment, ça m'a donné envie de continuer.
A l'académie Diwan de Quimper, vous avez comme professeur une grande chanteuse, Louise Ebrel. Quels sont vos souvenirs d'elle ?
C'est une femme de caractère. Elle n'a pas traversé quatre routes. Mais c'était aussi une personne très touchante qui a su nous encourager. Elle sait nous transmettre avec passion ce qu'elle a appris de sa tante, de sa mère et toute sa carrière sur la scène des fest-noz, notamment avec Denez Prigent et Ifig Flatrès.
Lire le fil Eurovision : Deux chanteurs se rencontrent à la Diwan Academy de Quimper
Vous êtes l'auteur des paroles de "Forum", donc vous chantez et vous écrivez. Comment avez-vous commencé à écrire ?
La première chanson que j'ai écrite était "Betek an trec'h" qui était l'hymne national en 2018