La Russie légalise les films et émissions de télévision piratés
- il y a 2 ans
Surtout après le retrait de Netflix ou d'Amazon Prime du pays, le Kremlin décidera de libérer tous les brevets des entités et individus russes. Face aux sanctions, le gouvernement russe a réagi.
#LaRussie #légalisepiratage #filmsséries
Face aux sanctions, le gouvernement russe a réagi. Selon Input Mag, le Kremlin attaque la propriété intellectuelle. Selon les informations du blog anglophone TorrentFreak, nos confrères ont expliqué que le gouvernement russe a décidé de répondre aux sanctions occidentales, notamment celles des pays jugés "inamicaux". Tous les services pour lesquels les Russes n'ont pas le choix peuvent être piratés, selon un document intitulé "Plan d'action prioritaire pour assurer le développement économique de la Russie sous la pression des sanctions externes". Le document conseillerait en effet aux citoyens et entités russes de ne pas payer les titulaires de brevets pour leurs droits, ce qui serait clairement considéré comme du piratage de propriété intellectuelle.
Plusieurs médias russes ont assuré que le Kremlin avait donné son feu vert à la pratique. Moscou a exigé que le plus grand tracker BitTorrent de Russie, RuTracker, soit levé, selon le journal pro-gouvernemental Rossiyskaya Gazeta. Par exemple, cela permettrait à tous les films hollywoodiens d'être téléchargés, ce qui était auparavant bloqué en vertu des lois actuelles du pays. "Cela devrait atténuer l'impact des récentes perturbations de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que les pénuries de biens et de services dues aux nouvelles sanctions imposées par les pays occidentaux", a déclaré le ministère russe du Développement économique aux journalistes locaux.
l'Internet ?
Avec les sanctions en place, les Russes se retrouvent privés de plateformes occidentales et semblent se tourner de plus en plus vers ces services torrent, légaux ou non. Mais maintenant il y a un problème : l'accès à Internet. Car de nombreux fournisseurs se retirent également, notamment pour éviter les cyberattaques. En tout état de cause, le Kremlin a décidé de ne pas sanctionner les utilisateurs de logiciels piratés provenant de pays favorables aux sanctions, tant pénalement qu'administrativement.
Le 6 mars, Netflix a annoncé qu'il suspendait tous ses services de streaming vidéo en Russie. La semaine dernière, elle a décidé de stopper tout projet ou future acquisition dans le pays. Quelques jours plus tard, Amazon a emboîté le pas. Bien que le géant soit loin d'être un acteur majeur en Russie, il a suspendu les comptes du service de streaming Amazon Prime de tous les utilisateurs russes. "Nous ne prenons plus de commandes
#LaRussie #légalisepiratage #filmsséries
Face aux sanctions, le gouvernement russe a réagi. Selon Input Mag, le Kremlin attaque la propriété intellectuelle. Selon les informations du blog anglophone TorrentFreak, nos confrères ont expliqué que le gouvernement russe a décidé de répondre aux sanctions occidentales, notamment celles des pays jugés "inamicaux". Tous les services pour lesquels les Russes n'ont pas le choix peuvent être piratés, selon un document intitulé "Plan d'action prioritaire pour assurer le développement économique de la Russie sous la pression des sanctions externes". Le document conseillerait en effet aux citoyens et entités russes de ne pas payer les titulaires de brevets pour leurs droits, ce qui serait clairement considéré comme du piratage de propriété intellectuelle.
Plusieurs médias russes ont assuré que le Kremlin avait donné son feu vert à la pratique. Moscou a exigé que le plus grand tracker BitTorrent de Russie, RuTracker, soit levé, selon le journal pro-gouvernemental Rossiyskaya Gazeta. Par exemple, cela permettrait à tous les films hollywoodiens d'être téléchargés, ce qui était auparavant bloqué en vertu des lois actuelles du pays. "Cela devrait atténuer l'impact des récentes perturbations de la chaîne d'approvisionnement, ainsi que les pénuries de biens et de services dues aux nouvelles sanctions imposées par les pays occidentaux", a déclaré le ministère russe du Développement économique aux journalistes locaux.
l'Internet ?
Avec les sanctions en place, les Russes se retrouvent privés de plateformes occidentales et semblent se tourner de plus en plus vers ces services torrent, légaux ou non. Mais maintenant il y a un problème : l'accès à Internet. Car de nombreux fournisseurs se retirent également, notamment pour éviter les cyberattaques. En tout état de cause, le Kremlin a décidé de ne pas sanctionner les utilisateurs de logiciels piratés provenant de pays favorables aux sanctions, tant pénalement qu'administrativement.
Le 6 mars, Netflix a annoncé qu'il suspendait tous ses services de streaming vidéo en Russie. La semaine dernière, elle a décidé de stopper tout projet ou future acquisition dans le pays. Quelques jours plus tard, Amazon a emboîté le pas. Bien que le géant soit loin d'être un acteur majeur en Russie, il a suspendu les comptes du service de streaming Amazon Prime de tous les utilisateurs russes. "Nous ne prenons plus de commandes