Dix-sept arrêtés après une vague de haine en ligne contre Eddy de Pretto
- il y a 2 ans
Informations parisiennes. Le chanteur Eddy de Pretto a fait l'objet d'insultes homophobes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux après s'être produit dans une église en juin 2021. 17 personnes ont été interpellées ces derniers jours.
#Dixseptinterpellations #aprèsvague #haineligne
Eddy de Pretto, polo sur les épaules et barbe pour quelques jours, s'est installé au piano à Son Altesse l'église Saint-Eustache (Paris I). Le 17 juin 2021, le chanteur de 28 ans retrouvait son public pour la première fois depuis un an et demi. Comme d'autres artistes, il est invité au festival « Qui va piano ». L'artiste débute son portfolio par le titre "À quoi bon". Dans la splendide église du quartier des Halles, il s'épanouit d'emblée auprès de Dieu, chantant les difficultés à concilier son homosexualité et le catholicisme. "Je ne pense pas être prêt à suivre votre bible", a chanté Eddy de Pretto, qui a remporté la victoire musicale en 2018. Je sais ce que vous aimez, je ne pense pas l'avoir bien lu. Livres/Mais vous me direz moi non, c'est trop, tu n'es pas assez en forme/Pour te rejoindre, tu ne fais presque rien.Le spectacle a été bien accueilli par le public à l'intérieur de l'église.
Le lendemain de l'émission, Eddy de Pretto a posté la vidéo sur ses réseaux sociaux. La réaction a été intense. Quelques heures après sa sortie, les comptes Instagram et Twitter du chanteur ont été inondés d'attaques. La grande majorité des gens sont homophobes. "Tu veux chanter Sodome à l'église ? T'en fais pas, mets tes couilles et fais pareil à la mosquée (sic)" ; "Quel connard" ; "Va te faire foutre", dans les internautes du chanteur postés sur le Compte Instagram, qui a retweeté de magnifiques extraits sur leur réseau social.
Au total, près de 3 000 messages d'insultes et menaces de mort ont été adressés à l'artiste en quelques jours. "Je chanterai mes paroles partout où je serai le bienvenu", a répondu le musicien sur Instagram. Ces homophobes, royalistes, anarchistes d'extrême droite ne gagnent jamais. L'amour gagne toujours." Si l'artiste essayait d'apaiser les gens avec ce message, il le ferait. porter plainte et faire l'objet d'une enquête du Pôle national contre la haine en ligne (PLNH) du parquet de Paris.
Les cyber-harceleurs sont inconnus
Huit mois plus tard, il vient de fleurir. Selon nos informations, la police militaire de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH) - ainsi que les commissariats de police locaux et la police militaire - ont arrêté mardi, mercredi et jeudi 17 personnes pour avoir prétendument insulté et menacé le chanteur. Ces harceleurs en ligne sont tous des majors
#Dixseptinterpellations #aprèsvague #haineligne
Eddy de Pretto, polo sur les épaules et barbe pour quelques jours, s'est installé au piano à Son Altesse l'église Saint-Eustache (Paris I). Le 17 juin 2021, le chanteur de 28 ans retrouvait son public pour la première fois depuis un an et demi. Comme d'autres artistes, il est invité au festival « Qui va piano ». L'artiste débute son portfolio par le titre "À quoi bon". Dans la splendide église du quartier des Halles, il s'épanouit d'emblée auprès de Dieu, chantant les difficultés à concilier son homosexualité et le catholicisme. "Je ne pense pas être prêt à suivre votre bible", a chanté Eddy de Pretto, qui a remporté la victoire musicale en 2018. Je sais ce que vous aimez, je ne pense pas l'avoir bien lu. Livres/Mais vous me direz moi non, c'est trop, tu n'es pas assez en forme/Pour te rejoindre, tu ne fais presque rien.Le spectacle a été bien accueilli par le public à l'intérieur de l'église.
Le lendemain de l'émission, Eddy de Pretto a posté la vidéo sur ses réseaux sociaux. La réaction a été intense. Quelques heures après sa sortie, les comptes Instagram et Twitter du chanteur ont été inondés d'attaques. La grande majorité des gens sont homophobes. "Tu veux chanter Sodome à l'église ? T'en fais pas, mets tes couilles et fais pareil à la mosquée (sic)" ; "Quel connard" ; "Va te faire foutre", dans les internautes du chanteur postés sur le Compte Instagram, qui a retweeté de magnifiques extraits sur leur réseau social.
Au total, près de 3 000 messages d'insultes et menaces de mort ont été adressés à l'artiste en quelques jours. "Je chanterai mes paroles partout où je serai le bienvenu", a répondu le musicien sur Instagram. Ces homophobes, royalistes, anarchistes d'extrême droite ne gagnent jamais. L'amour gagne toujours." Si l'artiste essayait d'apaiser les gens avec ce message, il le ferait. porter plainte et faire l'objet d'une enquête du Pôle national contre la haine en ligne (PLNH) du parquet de Paris.
Les cyber-harceleurs sont inconnus
Huit mois plus tard, il vient de fleurir. Selon nos informations, la police militaire de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH) - ainsi que les commissariats de police locaux et la police militaire - ont arrêté mardi, mercredi et jeudi 17 personnes pour avoir prétendument insulté et menacé le chanteur. Ces harceleurs en ligne sont tous des majors