Sédentarité des jeunes : de nombreux professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme.
Selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), 2/3 des 11-17 ans ont des comportements de sédentarité et 17% serait même exposée à un "risque très élevé".
D'après un rapport de l'OMS, en 2016, 85% des filles et 78% des garçons pratiquaient moins d'une heure d’activité physique par jour.
Cela répond pourtant à une question de santé publique.
Au niveau mondial, les études scientifiques montrent qu'une génération a perdu entre 25 et 30% des capacités physiques dans les domaines de l'endurance, de la force et de la vitesse.
"Demandez à une classe de sixième de faire un test de Cooper, c'est-à-dire courir quinze minutes : il y a 25 ans, tout le monde le faisait sans problème. Aujourd'hui, au bout d'un tour, la moitié des élèves marchent ou ils ne sont pas motivés ou ils sont dans l'incapacité physique de le faire." Jean-Claude Vollmer, entraîneur d'athéltisme, pour France Inter.
Le sport améliore la capacité physique (cardio-métabolique), le développent cognitif et la socialisation.
"Le grand problème de cette sédentarité, de cette inactivité, comme le tabagisme, comme la malbouffe, c'est que ça ne tue pas tout de suite, mais ça va tuer dans trente ans." François Carré, cardiologue et médecin du sport pour France Info.
Parmi les risques de la sédentarité : La prise de poids, l’apparition de troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil….
Les écrans sont en partie responsables de cette sédentarité puisque les révolutions technologiques ont modifié les intérêts et les comportements des jeunes.
La crise sanitaire liée à la Covid-19 a également accentué ce phénomène.