Réseaux sociaux : le schadenfriending ou le fait d’espionner ceux que l’on déteste

  • il y a 3 ans
Les réseaux sociaux nous permettent de garder contact avec nos proches mais aussi de suivre les actualités et galeries des personnes qui nous inspirent.
Mais vous est-il déjà arrivé d’espionner une personne que vous détestiez ?
Si oui, pas de panique, c’est très fréquent !
Ce phénomène porte même un nom : le schadenfriending.
Selon la psychologue Pam Rutledge, la vie des autres nous passionne depuis toujours, y compris celles de nos ennemis mais les réseaux sociaux ont facilité ce pouvoir de "surveillance".
"Regarder les personnes que nous n'aimons pas ou ne respectons pas et essayer d'identifier nos différences permet de consolider notre propre identité et système de valeurs." Pam Rutledge
Les réseaux sociaux constituent un divertissement.
Il ont ainsi pu être comparés à l’attrait pour les films d’horreur : ils sont divertissants même si la sensation de peur peut être déplaisante.
"En réalité, le fait d’épier les profils des personnes que l’on déteste révèle un désir de se comparer, une jalousie et une rivalité cachée. Connaître davantage celles et ceux qu'on déteste peut être satisfaisant, si nous apprenons des informations qui confirment que nous avions raison de ne pas les aimer." Erin Vogel
Néanmoins, le schadenfriending ne doit pas devenir obsessionnel :d’après une étude, les réseaux sociaux ont un impact négatif sur la santé mentale
des jeunes de 14 à 24 ans.
Ils sont sources de stress et favoriserait la maladie d’Alzheimer chez les femmes.

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