Qui était Gisèle Halimi, l’icône de la lutte pour les droits de femme ?

  • il y a 4 ans
Elle est considérée comme LE visage du féminisme français !
Retour sur l’engagement de Gisèle Halimi.
Née en Tunisie en 1927, elle est issue d’une famille très conservatrice.
Mais elle refuse très tôt les codes qui lui sont imposés et prône l’égalité entre les sexes.
Avec son tempérament rebelle, à seulement 10 ans, Gisèle Halimi
refuse de faire le lit de son frère.
Elle entame alors une grève de la faim avant que ses parents ne cèdent au bout de 3 jours.
"Aujourd’hui j’ai gagné mon premier petit bout de liberté." Gisèle Halimi dans son journal intime.
"Ce fut au fond ma première victoire féministe […].
Et il est indéniable que mon féminisme et mon besoin de corriger les injustices sont ancrés dans cette révolte initiale." Interview pour Le Monde, 2019.
En 1971, la franco-tunisienne signe le Manifeste des 343 Femmes (qui sont toutes des femmes déclarant avoir avorté et donc à avoir violé la loi).
Elle cofonde ensuite le mouvement "Choisir la cause des femmes"
aux côtés de Simone de Beauvoir et Jean Rostand.
"L’avocate des causes difficiles" s’est illustrée dans des procès emblématiques (exemple : affaire Marie-Claire).
Elle mettra son métier au profit des causes qu’elle défend.
Parmi ses combats :
- le droit à l’IVG et à son remboursement ;
- la criminalisation du viol.
Plus jeune, elle prônait également
l’indépendance de l’Algérie.
Elle dénoncera également les tortures exercées par l’armée française en Algérie et les crimes de guerre américain au Vietnam.

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