L'impact du coronavirus sur la faune sauvage

  • il y a 4 ans
D'après certains dires, c'est le pangolin, un animal sauvage issu d'Asie, qui aurait constitué le vecteur de transmission du coronavirus envers l'homme.
Du coup, et par précaution, le commerce et la consommation d'animaux sauvages ont été interdits à Pékin.
"Nous applaudissons cette interdiction, qui montre que le gouvernement chinois est déterminé à changer une tradition millénaire, totalement inappropriée dans la société actuelle."Jeff He, directeur pour la Chine du Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw).
En effet, cette décision va dans le sens des associations qui luttent pour la cause animale, et laisse supposer une sauvegarde de l'espèce des pangolins à plus grande échelle.
Mais n'oublions pas que des animaux sauvages comme les serpents ou les chauves-souris sont encore consommés dans le pays où des efforts restent encore à faire.
C'est donc sur la durée qu'il faudra juger de la crédibilité de cette décision.
"Si on ne mange pas les bêtes sauvages elles ne nous feront pas de mal." Le docteur Andrew Muir, patron de l'ONG sud-africaine Wilderness Foundation Africa

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