L'Europe ne cédera pas au « chantage ». Alors que la Turquie a annoncé, vendredi 11 octobre au matin, un premier mort dans ses rangs depuis le lancement de son offensive en Syrie, le président du Conseil européen Donald Tusk s'est, quant à lui, montré très ferme. « Nous n'accepterons jamais que les réfugiés soient utilisés comme armes et pour nous faire chanter. C'est pour cela que je considère les menaces d'hier du président Erdogan comme absolument hors de propos », a déclaré aux journalistes Donald Tusk, en visite à Nicosie, réagissant directement aux propos du président turc Recep Tayyip Erdogan.

Face aux critiques sur l'offensive turque en Syrie, celui-ci avait menacé jeudi d'envoyer en Europe des millions de migrants. « Si vous essayez de présenter notre opération comme une invasion, nous ouvrirons les portes et vous enverrons 3,6 millions de migrants », avait-il menacé.

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