Après l’attaque de la préfecture, deux policiers désarmés pour soupçons de radicalisation

  • il y a 5 ans
Deux policiers de la région parisienne ont été désarmés pour des soupçons de radicalisation. L’un d’eux a même été suspendu.

L’attaque de la préfecture de police de Paris provoque des répliques. Selon Le Parisien, les signalements pour radicalisation se multiplient depuis. Le quotidien révèle même que deux policiers de la région parisienne ont été « désarmés » et que l’un d’eux a été suspendu à titre provisoire.

Toujours selon Le Parisien, il s’agit d’un capitaine de police âgé de 39 ans et affecté à la brigade d’exécution des décisions de justice. Il se serait laissé pousser la barbe, refuserait tout contact avec le personnel féminin et s’épancherait de plus en plus sur la religion.

Une note du préfet
Le second policier désarmé cette semaine est un gardien de la paix de 34 ans en poste au commissariat de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Il avait déjà été révoqué de la police en septembre 2018 à cause de son comportement jugé prosélyte et sectaire.

Ces décisions sont consécutives à une note du préfet de police Didier Lallement qui appelle les directeurs de service « à signaler immédiatement à [leur] hiérarchie les signes d’une possible radicalisation d’un agent ».

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