Bernard Cazeneuve raconte dans un livre les attentats de 2015 vus de l’Intérieur
- il y a 5 ans
Bernard Cazeneuve, qui fut ministre de l’Intérieur de 2014 à 2016, avant de devenir Premier ministre, raconte dans un livre à paraître mercredi son expérience à Beauvau des pires attentats que la France ait subis.
Bernard Cazeneuve a vécu les attentats qui ont marqué l’année 2015 de l’intérieur. Du ministère de l’Intérieur même puisqu’il était locataire à l’époque de la place Beauveau.
Dans À l’épreuve de la violence (éd. Stock), qui sort ce mercredi, il retrace les tueries de 2015 (Charlie Hebdo et l’Hypercacher en janvier, le Stade de France, les cafés parisiens et le Bataclan le 13 novembre), le parcours fou des Coulibaly, Kouachi et autre Abdeslam.
« En moi, tout est dévasté »
Au soir du 13 novembre, écrit-il, « en moi, tout est dévasté », « j’éprouve en ces instants la froide sensation du néant ». Le visage d’une jeune femme rescapée du Bataclan continue de le « hanter », « sans doute parce qu’il symbolisait à lui seul le grand malheur qui s’était abattu sur notre pays et que nous n’étions pas parvenu à éviter ».
Lorsqu’il succède à Manuel Valls, le 2 avril 2014, il comprend que « le niveau très préoccupant de la menace terroriste appelle des mesures immédiates ». « Parmi les chantiers ouverts par mon prédécesseur, figure la réforme du renseignement intérieur », explique-t-il.
Bernard Cazeneuve a vécu les attentats qui ont marqué l’année 2015 de l’intérieur. Du ministère de l’Intérieur même puisqu’il était locataire à l’époque de la place Beauveau.
Dans À l’épreuve de la violence (éd. Stock), qui sort ce mercredi, il retrace les tueries de 2015 (Charlie Hebdo et l’Hypercacher en janvier, le Stade de France, les cafés parisiens et le Bataclan le 13 novembre), le parcours fou des Coulibaly, Kouachi et autre Abdeslam.
« En moi, tout est dévasté »
Au soir du 13 novembre, écrit-il, « en moi, tout est dévasté », « j’éprouve en ces instants la froide sensation du néant ». Le visage d’une jeune femme rescapée du Bataclan continue de le « hanter », « sans doute parce qu’il symbolisait à lui seul le grand malheur qui s’était abattu sur notre pays et que nous n’étions pas parvenu à éviter ».
Lorsqu’il succède à Manuel Valls, le 2 avril 2014, il comprend que « le niveau très préoccupant de la menace terroriste appelle des mesures immédiates ». « Parmi les chantiers ouverts par mon prédécesseur, figure la réforme du renseignement intérieur », explique-t-il.