« À bout de souffle », les soignants d’une maternité parisienne appellent « à l’aide »
  • il y a 5 ans
Le personnel de la maternité de l’hôpital parisien Lariboisière ne supporte plus ses conditions de travail et réclame d’urgence une réorganisation, ainsi que de moyens.

« Sous-effectifs », locaux « vétustes », personnels « à bout de souffle » et au « bord du craquage complet » : une quarantaine de soignants de la maternité de l’hôpital parisien Lariboisière lancent « un appel à l’aide », relayé mardi sur le site du collectif Inter-Urgences.

« C’est un réel cri de détresse », écrivent des « infirmières puéricultrices, des infirmières, des auxiliaires de puériculture, des aide-soignantes » ou encore « des sage-femmes » de ce service situé à proximité de la garde du Nord (Xe arrondissement), dans une tribune dont Le Monde se fait écho.

« Comment assurer la sécurité des patientes, des bébés quand nous sommes en sous-effectifs à flux tendu, que nous vivons au-dessus de nos moyens d’accueil ? », s’interrogent les signataires.

Si rien n’est fait, préviennent-ils, « une catastrophe va arriver » comme « aux urgences générales » de Lariboisière, où une patiente avait été retrouvée morte en décembre sur un brancard, près de douze heures après son admission.

L’année dernière « déjà », les soignants avaient tiré « la sonnette d’alarme », soutenus par leur chef de service, qui avait menacé « d’arrêter toutes nouvelles inscriptions à la maternité », expliquent-ils dans leur texte.

Un « travail de diagnostic » a alors été lancé, selon la direction de l’Assistance-publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) - dont dépend l’établissement.
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