Assurance chômage. Rassemblement syndical à Paris contre la réforme
- il y a 5 ans
Près de 300 militants se sont rassemblés, ce mardi 25 juin, devant le ministère du Travail pour critiquer la réforme de l'assurance chômage qui « va faire payer les précaires ».
Il y avait là les dirigeants de la CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa et Fage. Autour d'eux, près de 300 militants se sont rassemblés, mardi, devant le ministère du Travail pour critiquer la réforme de l'assurance chômage « injuste » qui « va faire payer les précaires ». « Derrière cette réforme, il y a deux sous-jacents », a lancé à la presse Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.
« Le premier, qui n'est pas avoué, c'est une logique budgétaire de la part du gouvernement sur le dos des chômeurs. Le deuxième, c'est qu'il faut remettre les chômeurs au travail, et s'ils ne le font pas, c'est que sans doute, le régime serait trop généreux, ce qui est archi-faux », a-t-il expliqué.
Selon lui, avec cette réforme annoncée le 18 juin seront « impactés » les jeunes, les personnes travaillant à temps partiel, mais aussi celles qui alternent contrats courts et périodes de chômage. Ces dernières verront leurs indemnités reculer « de l'ordre de 30 à 40% ». C'est une « réforme injuste », a ajouté Laurent Berger, critiquant également la décision du gouvernement de n'appliquer le bonus malus que dans sept secteurs d'activité, touchant ainsi seulement « 20 à 25% » des contrats courts
Il y avait là les dirigeants de la CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa et Fage. Autour d'eux, près de 300 militants se sont rassemblés, mardi, devant le ministère du Travail pour critiquer la réforme de l'assurance chômage « injuste » qui « va faire payer les précaires ». « Derrière cette réforme, il y a deux sous-jacents », a lancé à la presse Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.
« Le premier, qui n'est pas avoué, c'est une logique budgétaire de la part du gouvernement sur le dos des chômeurs. Le deuxième, c'est qu'il faut remettre les chômeurs au travail, et s'ils ne le font pas, c'est que sans doute, le régime serait trop généreux, ce qui est archi-faux », a-t-il expliqué.
Selon lui, avec cette réforme annoncée le 18 juin seront « impactés » les jeunes, les personnes travaillant à temps partiel, mais aussi celles qui alternent contrats courts et périodes de chômage. Ces dernières verront leurs indemnités reculer « de l'ordre de 30 à 40% ». C'est une « réforme injuste », a ajouté Laurent Berger, critiquant également la décision du gouvernement de n'appliquer le bonus malus que dans sept secteurs d'activité, touchant ainsi seulement « 20 à 25% » des contrats courts