Assurance chômage. La vaste réforme du gouvernement pour que « le travail paie plus que l’inactivité »
- il y a 5 ans
Le gouvernement présente, ce mardi 18 juin, une vaste réforme de l’assurance chômage touchant à la fois à l’indemnisation, à l’accompagnement des chômeurs, ainsi qu’au portefeuille des entreprises abusant des contrats courts via le bonus-malus. Un texte déjà critiqué de toute part.
C’est la première fois depuis 1982 : face à l’échec des négociations entre patronat et syndicats cet hiver, l’État, a redéfinit seul les règles qui régissent l’indemnisation des demandeurs d’emploi. Objectifs affichés de cette nouvelle réforme : inciter au retour à l’emploi -et donc retoucher certaines règles d’indemnisation considérées comme un frein - mais aussi désendetter l’Unédic plombé par 35 milliards d’euros de dette. Et en arrière-plan, réussir à atteindre les 7 % de chômage d’ici 2022, voire « le plein emploi » pour 2025 évoqué par Emmanuel Macron.
Tout cela fait grincer des dents. Depuis le début, les syndicats protestent contre les 1 à 1,3 milliard d’économies à faire par an, dénonçant un impératif uniquement budgétaire. « Notre objectif, c’est pas de faire des économies […], notre objectif c’est de faire en sorte que le travail paie plus que l’inactivité », s’est défendu le Premier ministre Édouard Philippe lundi soir sur France 5.
C’est la première fois depuis 1982 : face à l’échec des négociations entre patronat et syndicats cet hiver, l’État, a redéfinit seul les règles qui régissent l’indemnisation des demandeurs d’emploi. Objectifs affichés de cette nouvelle réforme : inciter au retour à l’emploi -et donc retoucher certaines règles d’indemnisation considérées comme un frein - mais aussi désendetter l’Unédic plombé par 35 milliards d’euros de dette. Et en arrière-plan, réussir à atteindre les 7 % de chômage d’ici 2022, voire « le plein emploi » pour 2025 évoqué par Emmanuel Macron.
Tout cela fait grincer des dents. Depuis le début, les syndicats protestent contre les 1 à 1,3 milliard d’économies à faire par an, dénonçant un impératif uniquement budgétaire. « Notre objectif, c’est pas de faire des économies […], notre objectif c’est de faire en sorte que le travail paie plus que l’inactivité », s’est défendu le Premier ministre Édouard Philippe lundi soir sur France 5.