1er mai. La journée a été « volée par la violence de quelques-uns », déplore Castaner

  • il y a 5 ans
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a fustigé « la violence de quelques-uns » à l’issue de manifestations dans le cadre de la journée de mobilisation du 1er mai.

« Je regrette vraiment que la journée du 1er mai ait été volée par la violence de quelques-uns », a déclaré Christophe Castaner lors d’un déplacement en début de soirée à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière (XIIIe arrondissement), où a été admis un CRS blessé à la tête.

L’hôpital, situé à proximité de la place d’Italie où le parcours de la manifestation syndicale parisienne de ce mercredi 1er mai a pris fin dans un nuage de gaz lacrymogène et après des heurts, a été « attaqué » par des dizaines de militants anticapitalistes d’ultragauche « black blocs » qui auraient voulu rentrer par la sortie de secours, a affirmé le ministre de l’Intérieur.

« Des infirmières ont dû préserver le service de réanimation. Nos forces de l’ordre sont immédiatement intervenues », a-t-il expliqué lors d’un point presse. Trente personnes ont été interpellées, a indiqué un policier au ministre lors de sa visite.

« Plein soutien aux équipes de @HopPitieSalpe qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale ! Et qui ont empêché la mise en danger de patients. Merci à la police », a tweeté le directeur général de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, annonçant qu’une plainte serait déposée.

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