Boeing traverse une période difficile après les deux crashs de 737 MAX en quelques mois. Une enquête du « New York Times », publiée le 20 avril, égratigne un autre appareil du groupe : le 787 Dreamliner. Entre composants défectueux et débris de métal à bord, l'article ne donne pas envie de monter à bord. Le Dreamliner est pourtant fabriqué dans l'usine dernier cri du groupe. Le quotidien a mis au jour une culture d'entreprise délétère qui nuit tant au personnel qu'à la qualité de l'avion fabriqué. Joseph Clayton, technicien de l'usine Charleston Nord Malgré ces nombreuses carences relevées dans l'usine, aucun Dreamliner n'a connu d'incident grave. Les compagnies aériennes ont également confiance en cet appareil, moins en l'usine qui le fabrique. Qatar Airways a par exemple cessé d'accepter des avions de l'usine. Boeing réfute, de son côté, toutes ces accusations. Une enquête a aussi été ouverte après qu'un employé a trouvé un chewing-gum qui servait à coller entre elles deux parties d'une garniture de porte. Après ces deux modèles, le tanker KC-46A présente des défauts au point d'être refusé par l'armée américaine.