La garde à vue de l’ancien PDG de Renault-Nissan s’est achevée ce lundi au Japon. Pour la quatrième fois, il a été inculpé. Il est mis en examen sur des accusations de détournement de fonds. Ses avocats ont déposé une demande de libération sous caution.

Carlos Ghosn a été inculpé une quatrième fois par la justice japonaise et mis en examen à l’issue de sa garde à vue, sur des accusations de détournement de fonds de Nissan, tandis que son épouse se livre à une virulente contre-attaque médiatique. Les avocats de Ghosn ont déposé une demande de libération sous caution, selon le tribunal. Le principal d'entre eux, Me Junichiro Hironaka, s'est dit lundi confiant dans une libération de son client, « afin de préparer une bonne défense » pour le procès, attendu dans plusieurs mois.

Il s’agit de la quatrième mise en examen pour l’ancien PDG de l’alliance automobile Renault-Nissan. Par la voix d'un porte-parole, M. Ghosn s'est dit « innocent », promettant de « se défendre vigoureusement contre ces accusations sans fondement ».