Ce lundi 22 avril, les gendarmes de la brigade de Landivisiau (Finistère) ont découvert que la façade de leur bâtiment avait été taguée pendant la nuit de dimanche avec des slogans appelant aux suicides des forces de l’ordre. Une enquête est en cours. Le ministre de l’Intérieur évoque des faits « d’une extrême gravité ».

Dès ce lundi 22 avril, au matin, après la découverte de plusieurs tags à caractère haineux envers les gendarmes, sur la façade de leur bâtiment à Landivisiau (Finistère), des techniciens en investigation criminelle ont effectué des prélèvements. Une enquête a été ouverte et est confiée à la brigade des recherches de Plourin-les-Morlaix. Laurence Claisse, la maire, s’est rendue sur place et a demandé aux services techniques d’effacer ce qui était possible. « Ils sont intervenus rapidement, eux aussi sont choqués de voir ça. »

Les slogans appelaient notamment au suicide des forces de l’ordre. Ils rappellent ceux scandés samedi, place de la République, à Paris, lors de la mobilisation des Gilets jaunes. Ces cris avaient provoqué l’indignation de la classe politique et l’ouverture d’une enquête. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qui avait déjà dénoncé les agissements de ce week-end, est de nouveau monté au créneau sur le réseau social Twitter. « Ces faits sont d’une extrême gravité. Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la justice », a-t-il écrit.

De nombreuses personnes se sont émues de cette nouvelle marque d’hostilité à l’égard des forces de l’ordre, faisant notamment de #Landivisiau un top tweet (le mot-clé le plus partagé à un instant donné sur Twitter). Le préfet du Finistère a également fait part de son « indignation » .