Nantes. Les manifestations de Gilets jaunes non déclarées interdites
- il y a 5 ans
La préfecture de Loire-Atlantique a pris un arrêté visant à interdire toute manifestation non déclarée dans le centre-ville. Samedi, les Gilets jaunes qui manifesteraient le feraient illégalement.
Un nouvel appel à rassemblement est lancé sur les réseaux sociaux, ce samedi 20 avril, à Nantes, dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes. En réponse, Claude d’Harcourt, préfet de région Pays de la Loire et préfet de la Loire-Atlantique, a décidé d’interdire toute manifestation de Gilets jaunes en centre-ville qui ne serait pas déclarée.
«Entre 500 et 2800 manifestants se sont rassemblés en centre-ville de Nantes chaque samedi depuis cinq mois , rappelle le préfet. Les services de la direction départementale de la sécurité publique ont dû intervenir à des multiples reprises, avec le renfort de forces mobiles. Par leur violence, leur caractère radical et répétitif, ces agissements excèdent le cadre de la liberté de manifestation.»
Depuis le début des manifestations liées au mouvement des Gilets jaunes, les policiers ont procédé à 195 interpellations. « Le droit de manifester n’est pas celui de casser, de dégrader ou de vandaliser. La puissance publique ne cédera pas face à la violence » , insiste Claude d’Harcourt.
Un nouvel appel à rassemblement est lancé sur les réseaux sociaux, ce samedi 20 avril, à Nantes, dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes. En réponse, Claude d’Harcourt, préfet de région Pays de la Loire et préfet de la Loire-Atlantique, a décidé d’interdire toute manifestation de Gilets jaunes en centre-ville qui ne serait pas déclarée.
«Entre 500 et 2800 manifestants se sont rassemblés en centre-ville de Nantes chaque samedi depuis cinq mois , rappelle le préfet. Les services de la direction départementale de la sécurité publique ont dû intervenir à des multiples reprises, avec le renfort de forces mobiles. Par leur violence, leur caractère radical et répétitif, ces agissements excèdent le cadre de la liberté de manifestation.»
Depuis le début des manifestations liées au mouvement des Gilets jaunes, les policiers ont procédé à 195 interpellations. « Le droit de manifester n’est pas celui de casser, de dégrader ou de vandaliser. La puissance publique ne cédera pas face à la violence » , insiste Claude d’Harcourt.