Affaire Ghosn. L’avocat du patron déchu en appelle à la Cour suprême japonaise
- il y a 5 ans
Ce mercredi 10 avril, l’avocat de Carlos Ghosn, Me Junichiro Hironaka, a annoncé avoir saisi la Cour suprême japonaise pour protester le nouveau placement en garde à vue de son client. L’ancien PDG de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est déjà inculpé à trois reprises par la justice nippone.
L’avocat de Carlos Ghosn a déposé mercredi 10 avril un recours devant la Cour suprême pour tenter de faire libérer son client, de nouveau placé en garde à vue la semaine dernière. Il devrait y rester jusqu’au 14 avril pour des nouveaux soupçons de détournement de fonds.
Aucun détail n’est donné sur l’argumentaire développé par Me Junichiro Hironaka, mais ce dernier avait indiqué mardi 9 avril qu’il lancerait cette procédure, estimant que le bureau des procureurs agissait en dehors du cadre légal. « Il est clair que M. Ghosn ne peut pas détruire de preuves ni s’enfuir, c’est pour cela qu’il avait été libéré sous caution (le 6 mars), donc on ne peut pas dire que cela a changé et l’arrêter sous ce prétexte », avait plaidé l’avocat devant la presse.
« Si la procédure devant la Cour suprême n’aboutit pas, nous lancerons une demande de fin de garde à vue à l’échéance de la période en cours » afin qu’elle ne soit pas de nouveau étendue de 10 jours, a prévenu Me Hironaka mercredi 10 avril.
L’avocat de Carlos Ghosn a déposé mercredi 10 avril un recours devant la Cour suprême pour tenter de faire libérer son client, de nouveau placé en garde à vue la semaine dernière. Il devrait y rester jusqu’au 14 avril pour des nouveaux soupçons de détournement de fonds.
Aucun détail n’est donné sur l’argumentaire développé par Me Junichiro Hironaka, mais ce dernier avait indiqué mardi 9 avril qu’il lancerait cette procédure, estimant que le bureau des procureurs agissait en dehors du cadre légal. « Il est clair que M. Ghosn ne peut pas détruire de preuves ni s’enfuir, c’est pour cela qu’il avait été libéré sous caution (le 6 mars), donc on ne peut pas dire que cela a changé et l’arrêter sous ce prétexte », avait plaidé l’avocat devant la presse.
« Si la procédure devant la Cour suprême n’aboutit pas, nous lancerons une demande de fin de garde à vue à l’échéance de la période en cours » afin qu’elle ne soit pas de nouveau étendue de 10 jours, a prévenu Me Hironaka mercredi 10 avril.