Soudan. Coups de feu et gaz lacrymogène lors d’une manifestation dans la capitale
- il y a 5 ans
Les forces de sécurité soudanaises ont tiré, ce mardi 9 avril, des gaz lacrymogènes sur les milliers de manifestants anti-gouvernementaux réunis à proximité du quartier général de l’armée à Khartoum. Des coups de feu ont également été entendus, selon des témoins.
Des milliers de Soudanais sont réunis depuis samedi devant le quartier général de l’armée à Khartoum, la capitale, appelant l’armée à soutenir leur mouvement de contestation et à discuter avec eux d’un « gouvernement de transition » pour remplacer le président Omar el-Béchir. La situation est tendue. « Les agents de sécurité tirent beaucoup de gaz lacrymogènes. Je peux voir des manifestants tousser et couvrir leur visage de leurs mains ou avec un masque chirurgical », a déclaré à l’Agence France Presse (AFP), un témoin situé à proximité du lieu où sont réunis les contestataires.
Un manifestant se trouvant sur place a aussi expliqué avoir entendu des coups de feu mais ne pas être en mesure de déterminer qui en est à l’origine. Un journaliste de l’AFP a lui-même entendu les coups de feu qui ont duré 3 à 4 minutes.
Les images des chaînes Al Hadath et Al Jazeera montrent des personnes courir et se mettre à l'abri après avoir entendu des tirs. Ils ont affirmé qu'il s'agissait d'une tentative des forces de sécurité de disperser les manifestants. Un communiqué d'activistes diffusé sur les réseaux sociaux indique que des soldats de l'armée postés devant le ministère tentaient de protéger les manifestants.
Des milliers de Soudanais sont réunis depuis samedi devant le quartier général de l’armée à Khartoum, la capitale, appelant l’armée à soutenir leur mouvement de contestation et à discuter avec eux d’un « gouvernement de transition » pour remplacer le président Omar el-Béchir. La situation est tendue. « Les agents de sécurité tirent beaucoup de gaz lacrymogènes. Je peux voir des manifestants tousser et couvrir leur visage de leurs mains ou avec un masque chirurgical », a déclaré à l’Agence France Presse (AFP), un témoin situé à proximité du lieu où sont réunis les contestataires.
Un manifestant se trouvant sur place a aussi expliqué avoir entendu des coups de feu mais ne pas être en mesure de déterminer qui en est à l’origine. Un journaliste de l’AFP a lui-même entendu les coups de feu qui ont duré 3 à 4 minutes.
Les images des chaînes Al Hadath et Al Jazeera montrent des personnes courir et se mettre à l'abri après avoir entendu des tirs. Ils ont affirmé qu'il s'agissait d'une tentative des forces de sécurité de disperser les manifestants. Un communiqué d'activistes diffusé sur les réseaux sociaux indique que des soldats de l'armée postés devant le ministère tentaient de protéger les manifestants.