Montpellier. Un inspecteur principal des impôts mis en examen pour fraude fiscale
  • il y a 5 ans
Mercredi 6 février, un inspecteur des impôts a été mis en examen et incarcéré à Montpellier. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir exploité une épicerie sans en déclarer les recettes au fisc. Le suspect nie les faits qui lui sont reprochés. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale et contrebande de cigarettes.

Un inspecteur principal des impôts, âgé de 48 ans, a été interpellé le 6 février dernier à Montpellier (Hérault). Selon les informations du Midi Libre, le fonctionnaire est soupçonné de fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale et contrebande de cigarettes. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Deux autres personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Le parquet a ouvert une information judiciaire.

170 000 euros saisis lors d’une perquisition
Les enquêteurs de la division économique et financière du SRPJ soupçonnent cet inspecteur d’avoir dissimulé les recettes de son commerce, une épicerie située place Salengro, dans le quartier de Figuerolles.

Au cours des perquisitions, les policiers ont mis la main sur près de 170 000 euros en liquide. La somme a été retrouvée chez un complice, vraisemblablement chargé de conserver cet argent à son domicile. L’homme a été interpellé. Son épouse, qui assurait la gérance du commerce, a également été mise en examen.

Le fonctionnaire nie les faits
Selon Midi Libre, le principal suspect conteste les faits qui lui sont reprochés. « Il explique que son exercice fiscal allait se terminer au mois de mars et qu’il allait déclarer l’argent. Il a tous les bons de caisse pour le justifier », a expliqué son avocat, Me Jean-Marc Darrigade.

L’avocat compte demander la remise en liberté de son client lors de l’audience devant le juge de la liberté et de la détention (JLD), prévue mercredi 13 février. Une libération à laquelle s’opposent le procureur et le juge en charge de l’enquête : tous deux ont plaidé le maintien en détention.
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