Clément Noël, la nouvelle star du ski français
- il y a 5 ans
Méconnu du grand public et encore dans l’ombre de ses aînés avant les JO de Pyeongchang, le jeune skieur Clément Noël, 21 ans, s’est fait un nom. Quatrième du slalom olympique en 2018, le Vosgien peut même entrer dans l’histoire, ce mardi.
Son nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, Clément Noël fait déjà partie, à 21 ans, des tout meilleurs slalomeurs au monde. Ce mardi, le skieur français peut même entrer dans l’histoire de sa discipline.
Déjà vainqueur du slalom de Wengen le 20 janvier, sa première victoire en Coupe du monde, Noël a récidivé samedi dernier, en s’imposant, au nez et à la barbe de l’icône du slalom Marcel Hirscher, chez lui, à Kitzbuhel.
Ce mardi, à Schladming, le 4e des JO de Pyeongchang peut entrer dans le cercle très fermé des skieurs à avoir réussi le triplé Wengen-Kitzbuhel-Schladming. Une prouesse seulement réalisée jusque-là par l’Autrichien Benjamin Raich en 2001 et par le Norvégien Henrik Kristoffersen en 2016.
Surmonter l’ambiance de Schladming
Pour y parvenir, il faudra notamment faire abstraction des conditions de course bien singulières de cette halte autrichienne. Tout d’abord, parce que cette course du Tyrol autrichien se déroule en nocturne ; ensuite, parce que l’ambiance est considérée comme l’une des plus électriques du circuit. Pas moins de 50 000 supporters autrichiens, tous derrière le roi et régional de l’étape Marcel Hirscher, attendent les 80 coureurs en bas de piste.L’an passé, le Norvégien Kristoffersen en avait fait les frais et s’était plaint de leur comportement après avoir dû éviter plusieurs boules de neige. Clément Noël, nouveau rival assumé de Hirscher, pourrait également en faire la douloureuse expérience.
De l’expérience, le Français en a déjà bien accumulé, depuis ses débuts. En 2010, il remporte son premier titre sur le plan national en devenant champion de France Benjamins de slalom. Cinq ans plus tard seulement, il accède aux Championnats du monde Juniors réservés aux jeunes de moins de 21 ans.
Lui, qui n’en a que 17, ne souffre d’aucun complexe et termine 4e d’une course remportée par un fameux Kristoffersen, de trois ans son aîné. Une saison qu’il ponctue par une multitude de titres nationaux – Slalom Géant Cadets (-18), Slalom Cadets et Juniors (-21) – avant d’être promu en équipe de France B l’année suivante.
Le signe indien vaincu
En 2016, le 13 novembre précisément, Clément Noël est lancé dans le grand bain de la Coupe du monde, à Levi, en Finlande. En mars 2017, il devient champion de France de Slalom, à Lélex, à tout juste 19 ans. Une performance qui nourrit les plus belles ambitions.
Tout s’enchaîne ensuite très vite pour le Vosgien qui titille le podium à de nombreuses reprises sans jamais monter sur la boîte. Il marque ses premiers points en Coupe du monde en s’emparant de la 20e place du slalom de Val-d’Isère et obtient son premier podium en Coupe d’Europe trois jours plus tard.À Kizbuhel, il obtient son premier top 10 en s’offrant la 8e place.
Son nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, Clément Noël fait déjà partie, à 21 ans, des tout meilleurs slalomeurs au monde. Ce mardi, le skieur français peut même entrer dans l’histoire de sa discipline.
Déjà vainqueur du slalom de Wengen le 20 janvier, sa première victoire en Coupe du monde, Noël a récidivé samedi dernier, en s’imposant, au nez et à la barbe de l’icône du slalom Marcel Hirscher, chez lui, à Kitzbuhel.
Ce mardi, à Schladming, le 4e des JO de Pyeongchang peut entrer dans le cercle très fermé des skieurs à avoir réussi le triplé Wengen-Kitzbuhel-Schladming. Une prouesse seulement réalisée jusque-là par l’Autrichien Benjamin Raich en 2001 et par le Norvégien Henrik Kristoffersen en 2016.
Surmonter l’ambiance de Schladming
Pour y parvenir, il faudra notamment faire abstraction des conditions de course bien singulières de cette halte autrichienne. Tout d’abord, parce que cette course du Tyrol autrichien se déroule en nocturne ; ensuite, parce que l’ambiance est considérée comme l’une des plus électriques du circuit. Pas moins de 50 000 supporters autrichiens, tous derrière le roi et régional de l’étape Marcel Hirscher, attendent les 80 coureurs en bas de piste.L’an passé, le Norvégien Kristoffersen en avait fait les frais et s’était plaint de leur comportement après avoir dû éviter plusieurs boules de neige. Clément Noël, nouveau rival assumé de Hirscher, pourrait également en faire la douloureuse expérience.
De l’expérience, le Français en a déjà bien accumulé, depuis ses débuts. En 2010, il remporte son premier titre sur le plan national en devenant champion de France Benjamins de slalom. Cinq ans plus tard seulement, il accède aux Championnats du monde Juniors réservés aux jeunes de moins de 21 ans.
Lui, qui n’en a que 17, ne souffre d’aucun complexe et termine 4e d’une course remportée par un fameux Kristoffersen, de trois ans son aîné. Une saison qu’il ponctue par une multitude de titres nationaux – Slalom Géant Cadets (-18), Slalom Cadets et Juniors (-21) – avant d’être promu en équipe de France B l’année suivante.
Le signe indien vaincu
En 2016, le 13 novembre précisément, Clément Noël est lancé dans le grand bain de la Coupe du monde, à Levi, en Finlande. En mars 2017, il devient champion de France de Slalom, à Lélex, à tout juste 19 ans. Une performance qui nourrit les plus belles ambitions.
Tout s’enchaîne ensuite très vite pour le Vosgien qui titille le podium à de nombreuses reprises sans jamais monter sur la boîte. Il marque ses premiers points en Coupe du monde en s’emparant de la 20e place du slalom de Val-d’Isère et obtient son premier podium en Coupe d’Europe trois jours plus tard.À Kizbuhel, il obtient son premier top 10 en s’offrant la 8e place.