Aubervilliers : une voiture brûlée dans des heurts près d’un lycée, sept interpellations.
  • il y a 5 ans
Aubervilliers : une voiture brûlée dans des heurts près d’un lycée, sept interpellations.

Un magasin a été pillé et le mobilier urbain a été dégradé. Près de 200 jeunes avaient investi la rue, dont certains portaient des gilets jaunes selon les autorités. La situation est revenue à la normale en fin de matinée.

Une voiture a été incendiée et un magasin de téléphonie pillé lundi près d’un lycée d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où des heurts ont impliqué des dizaines de jeunes qui scandaient « Macron démission », a-t-on appris de sources concordantes.

Sept personnes ont été interpellées, a indiqué une source policière.

Les heurts ont eu lieu dans la matinée près du lycée professionnel Jean-Pierre Timbaud, dans le quartier populaire de Quatre-Chemins, à une station de métro de Paris. Près de 200 jeunes avaient investi la rue, dont une poignée portaient des gilets jaunes, a-t-on appris de même source.

Les pompiers et la police également pris pour cibles
Une voiture et des poubelles ont été incendiées, du mobilier urbain dégradé et un magasin de téléphonie a été pillé. Les pompiers ont également été pris pour cible et la vitre d’une voiture de police a été brisée.

« On a repris le terrain », a ajouté la source policière. Le calme était revenu vers 11 h et les forces de l’ordre étaient déployées sur le lieu des incidents.

Lycéens et Gilets jaunes : même combat selon la maire d’Aubervilliers
Dans un communiqué, la maire (PCF) d’Aubervilliers Meriem Derkaoui estime que « les lycéennes et lycéens qui scandaient 'Macron démission' ont voulu exprimer leur inquiétude quant à leur avenir et leur exaspération, et ce, au même titre que les gilets jaunes ».

« Pour autant, les actes de dégradation, qui mettent la sécurité des personnes en danger, sont à déplorer et doivent cesser », a ajouté la maire de cette commune populaire aux portes de Paris.

Plus d’une centaine de lycées étaient bloqués lundi matin en France, partiellement ou totalement, pour protester contre les réformes du bac, du lycée et Parcoursup, selon les premiers chiffres du ministère de l’Éducation.

Selon les premières remontées des rectorats, parmi les académies les plus touchées figurent celle de Toulouse (une quarantaine d’établissements perturbés) et Créteil (une vingtaine d’établissements), qui comprend la Seine-Saint-Denis.
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