Emmanuel Macron défend sur Europe 1 Andrej Babis, le « Trump tchèque ».
- il y a 5 ans
Emmanuel Macron défend sur Europe 1 Andrej Babis, le « Trump tchèque ».
Durant son interview ce mardi matin par Nikos Aliagas, le chef de l’État a mis en avant Andrej Babis, le Premier ministre tchèque. Il estime notamment que le milliardaire, inculpé pour fraude aux subventions européennes, n’est pas un populiste.
Emmanuel Macron a curieusement fait sur Europe 1 mardi matin une différence parmi les dirigeants populistes élus dans les pays d’Europe centrale et orientale. Il a ainsi affirmé qu’Andrej Babis, milliardaire tchèque arrivé au pouvoir qui ne fait « pas partie de ce courant de pensée » selon le président.
Le chef de l’État a insisté au début de son entretien à la radio sur la fragilité de la paix et la prospérité dans laquelle vit l’Europe depuis 70 ans : « une parenthèse dorée dans notre histoire ». « Ce que nous vivons aujourd’hui que nous pensons acquis pour l’éternité est précaire. La paix d’Europe est précaire », a affirmé Emmanuel Macron, en écho à ses propos dans un entretien à Ouest France.
Il met Babis à part
« On voit à nouveau une montée des nationalismes en Europe », explique-t-il. Nikos Aliagas, qui l’interrogeait le relance : « Mais ces nationalistes sont élus M. le président, dans un processus démocratique. La Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Bulgarie, des peuples européens font le choix de mettre ces gens au pouvoir… »
De manière surprenante, Emmanuel Macron tient à faire une mise au point : « Je ne mettrais pas la République Tchèque dans cette situation où le Premier ministre fait partie du groupe dit 'libéral' (ADLE que dirige l’allié de Macron, Guy Verhofstadt, N.D.L.R.). Le Premier ministre Babis est un homme politique qui vient de la société civile et qui ne fait pas partie de ce courant de pensée. »
Durant son interview ce mardi matin par Nikos Aliagas, le chef de l’État a mis en avant Andrej Babis, le Premier ministre tchèque. Il estime notamment que le milliardaire, inculpé pour fraude aux subventions européennes, n’est pas un populiste.
Emmanuel Macron a curieusement fait sur Europe 1 mardi matin une différence parmi les dirigeants populistes élus dans les pays d’Europe centrale et orientale. Il a ainsi affirmé qu’Andrej Babis, milliardaire tchèque arrivé au pouvoir qui ne fait « pas partie de ce courant de pensée » selon le président.
Le chef de l’État a insisté au début de son entretien à la radio sur la fragilité de la paix et la prospérité dans laquelle vit l’Europe depuis 70 ans : « une parenthèse dorée dans notre histoire ». « Ce que nous vivons aujourd’hui que nous pensons acquis pour l’éternité est précaire. La paix d’Europe est précaire », a affirmé Emmanuel Macron, en écho à ses propos dans un entretien à Ouest France.
Il met Babis à part
« On voit à nouveau une montée des nationalismes en Europe », explique-t-il. Nikos Aliagas, qui l’interrogeait le relance : « Mais ces nationalistes sont élus M. le président, dans un processus démocratique. La Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Bulgarie, des peuples européens font le choix de mettre ces gens au pouvoir… »
De manière surprenante, Emmanuel Macron tient à faire une mise au point : « Je ne mettrais pas la République Tchèque dans cette situation où le Premier ministre fait partie du groupe dit 'libéral' (ADLE que dirige l’allié de Macron, Guy Verhofstadt, N.D.L.R.). Le Premier ministre Babis est un homme politique qui vient de la société civile et qui ne fait pas partie de ce courant de pensée. »