Justice : Retour aux assises pour Georges Tron, accusé de viols en réunion
  • il y a 6 ans
Le maire LR de Draveil (Essonne) est accusé par deux ex-employées municipales. II a toujours nié les faits. En décembre 2017, son procès avait été renvoyé au bout de quatre jours d’audience.

Dix mois après un report inattendu, le procès de Georges Tron s’ouvre ce mardi et pour quatre semaines aux assises de Seine-Saint-Denis. Le maire de Draveil et Brigitte Gruel, son ancienne adjointe à la Culture, tous deux âgés de 61 ans, doivent répondre des accusations de viols et d’agressions sexuelles en réunion de deux anciennes employées municipales.

Des faits commis entre 2007 et 2010, sous couvert de massages thérapeutiques par l’élu, adepte de réflexologie plantaire, expliquent les plaignantes. Cette pratique était le prélude, selon elles, à des attouchements et des pénétrations digitales auxquels elles disent avoir été incapables de s’opposer, tétanisées face à leurs employeurs.Les deux accusés, qui encourent vingt ans de réclusion criminelle, nient en bloc. L’ex-Secrétaire d’État parlant de complot politique ourdi par ses adversaires d’extrême droite. Mis en examen en juin 2011, ils avaient d’abord bénéficié d’un non-lieu prononcé en 2013 par les juges d’instruction. Une décision infirmée l’année suivante par la cour d’appel.
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