"True Stories" bande-annonce du documentaire sur Avicii
  • il y a 6 ans
http://www.lepoint.fr/people/avicii-je-leur-ai-dit-mille-fois-que-je-n-etais-plus-capable-de-jouer-26-04-2018-2213907_2116.php

Dans un documentaire-vérité, le DJ suédois, récemment disparu, racontait combien son travail et ses problèmes de santé lui faisaient craindre le pire.

Derrière le succès, un vrai cauchemar… C'est ainsi qu'apparaît la vie de Tim Bergling, alias Avicii, disparu tragiquement le 20 avril dernier à seulement 28 ans, dans le documentaire Avicii : True Stories, diffusé actuellement sur Netflix. Malade, stressé, frôlant le burn-out, le musicien semble comme emporté dans un tourbillon qu'il ne maîtrise plus, avant de décider de tout plaquer en 2016. Il est alors au bout du rouleau, après huit cents concerts en huit ans. « Je leur ai dit mille fois que je n'étais plus capable de jouer, explique-t-il dans le documentaire. Que tout cela allait me tuer. Je ne veux plus envisager de faire une autre date. »

On le voit alors en conflit avec son manager, qui tente de lui faire comprendre les conséquences financières des annulations de ses concerts, en vain. « Ma vie est dominée par l'angoisse, se justifie-t-il. Mon ressenti, c'est que tout cela a trop duré ! Ça fait huit ans que mon corps essaye de me dire ça… »

De fait, on découvre sans filtre la vie démentielle du DJ suédois, entre concerts et préparation d'album, nuits blanches et phases dépressives. Sans oublier l'alcool, qui lui a longtemps permis d'annihiler ses appréhensions, avec les conséquences que l'on imagine… Le jeune musicien est par deux fois hospitalisé, d'abord pour pancréatite aiguë, puis à la suite de l'éclatement de la vésicule biliaire, avec des douleurs atroces au ventre et des prises d'analgésiques pour assurer une carrière qui lui échappe de plus en plus.

« Les quatre ou cinq premières années, tout a été grandiose, reconnaît l'auteur du tube Wake Me Up ! Parce que c'était un kiff total, un peu comme quand tu sautes d'un avion, parce que tu joues avec le sentiment que tu vas mourir. [...] J'ai commencé à mixer en me donnant à 100 % sans savoir ce qui allait arriver. Et j'ai continué à 100 % tout le temps. Tout autour de moi me poussait à faire toujours plus… »