Issu d’une famille de nationalistes catalans, Puigdemont (à droite) fréquente les milieux indépendantistes dès les années 80 A 20 ans, il cofonde les Jeunesses nationalistes de Catalogne Philosophe de formation, il se tourne vers le journalisme Sa carrière est interrompue plusieurs mois en 1983 par un grave accident de la route Il lance en 1999 l’agence catalane d’information (ANC), avant de se consacrer à la politique Il devient député au Parlement de Catalogne en 2006 Bourgmestre de Gérone entre 2011 et 2016 Puigdemont s’est peu à peu affirmé sur la scène politique catalane comme un farouche défenseur de l’indépendance Il est nommé presque par hasard président de la Généralité de Catalogne le 10 janvier 2016. Il s’attache à mettre en œuvre le référendum du 1er octobre Selon Barcelone, le oui à l’indépendance a gagné avec 90 % des voix Après la proclamation symbolique d'une République catalane indépendante le 27 octobre, Puigdemont est destitué par le gouvernement espagnol Il fuit alors à Bruxelles pour échapper aux poursuites pour «rébellion» et «sédition» dont il fait l’objet en Espagne La justice espagnole décide le 5 décembre de retirer le mandat d’arrêt européen émis à l’encontre de Puigdemont Le 23 mars, l’Espagne réactive le mandat d’arrêt international contre Puigdemont Deux jours plus tard, le Catalan est arrêté par la police allemande à la frontière avec le Danemark