Questions pour un champion. Julien Lepers réclame 3,4 millions d’euros pour son licenciement.
  • il y a 6 ans
Questions pour un champion. Julien Lepers réclame 3,4 millions d’euros pour son licenciement.

Écarté en 2016, l’ancien animateur de "Questions pour un champion" sur France 3, demande 3,4 millions d’euros au producteur de l'émission devant les prud’hommes. Il estime avoir été discriminé, notamment pour son âge.

L’animateur Julien Lepers, évincé en 2016 de la présentation de « Questions pour un champion » sur France 3, réclame la somme de 3,4 millions d’euros à la société de production FremantleMedia, a-t-on appris ce vendredi auprès de son avocat.

Portée devant le conseil des prud’hommes ce jeudi, la décision interviendra le 5 avril, a indiqué maître Pierre-Olivier Lambert, le conseil de Julien Lepers.

Une indemnité de 3,4 millions d’euros
Concernant la somme de 3,4 millions d’euros réclamée à FremantleMedia, « cela paraît très important, mais il s’agit en premier lieu d’indemnités contractuellement convenues à hauteur d’un million, cela ne souffre aucune contestation », a précisé maître Pierre-Olivier Lambert.

Cette somme comprend aussi « le prix de 28 années d’ancienneté en fonction de son salaire de 40 000 euros par mois environ » ainsi que « 500 000 euros pour un préjudice d’image qui correspond à environ un an de salaires », a ajouté l’avocat.

« C’est un homme brisé »
« Ce n’est pas une petite société de production, mais une filiale du groupe Bertelsmann, qui fait 16 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel », a souligné le conseil de Julien Lepers. Il a également qualifié l’audience de « virulente, à l’image de son licenciement ».

Selon lui, « Julien Lepers a failli sortir de ses gonds, […] c’est un homme brisé, qui s’est fait viré au bout de 28 ans, c’est une claque, une insulte ».

« Le producteur a exécuté "à la cow-boy" une décision du diffuseur France Télévisions, prise par Delphine Ernotte directement, de virer les hommes blancs de plus de 50 ans », a-t-il estimé. « Le producteur n’a pas souhaité assumer la décision du diffuseur et a invoqué de fausses raisons pour justifier son licenciement ».

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