Vladimir Cosma-La gloire de mon père (piano solo)

  • il y a 11 ans
Je continue d’explorer au piano les musiques écrites par Vladimir Cosma pour le cinéma d’Yves Robert
Avançons dans le temps pour arriver au dyptique : « La gloire de mon père » et « le château de ma mère » sorti en 1990 et qui adapte les souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol
Deux films qui ont été souvent critiqués On a reproché à Yves Robert le coté trop lisse de l’enfance de Pagnol, le fait qu’on ne voyait même "pas de miette de pain sur la table, pas une tache sur le tablier des écoliers" Mais il faut se dire que c’est simplement une vision idéalisée de l’enfance qu’il nous présente là
Pour les deux films, Vladimir Cosma a crée toutes une série de thèmes ou il dévoile tout ses talents de compositeur quelque soit le genre qu’il aborde Une BO qui fait la part belle au piano puisque chacun des thèmes s’il est exposé à l’orchestre l’est aussi à cet instrument!
Dans cette vidéo je reprends les temps forts de « la gloire de mon père » :
1) le thème que l’on entend dès le générique intitulé « la gloire de mon père » : la caméra parcourt la chaîne de l’étoile près de Marseille, cette « Colline » si chère à Marcel Pagnol et qu’il découvre avec émerveillement enfant
Pour évoquer ces paysages ensoleillés, Cosma a choisi une habanera : danse d’origine Cubaine et dont le Tango argentin va dériver (Tout le monde connaît la habanera de Carmen : « L’amour est un oiseau rebèle » )
Il y méle les chants des cigales que bien sur je n’ai pas pu conserver ici !

2) "Le petit Marcel" est un thème d’inspiration enfantine très enlevé et plein d’humour pour évoquer la petite enfance de Marcel Pagnol Il sera aussi repris sous la forme d’un ragtime que je ne reprends pas ici
3) "Love story Borely" est une valse un peu désuette très 1900 à l’image de la scène ou celui qui va devenir l’oncle Jule fait la cour à la tante Rose dans le parc Borely dont il se fait passer pour le propriétaire auprès du petit Marcel

Je précise que les transcriptions de sont pas de moi Elle est sont extraites de la partition éditée (Larguetto music)