Arrivés de Tripoli, des Français racontent les violences en Libye
- il y a 13 ans
«A Benghazi et à Tobrouk, c'est la guerre civile, ils ont tiré à l'arme lourde et à bout portant», raconte un ingénieur qui rentre de mission en Libye. «J'ai vu des gens avec des machettes, entendu des tirs», confie un expatrié qui a quitté le sol libyen le temps, espère-t-il, que la situation s'apaise en Libye. Ce lundi 21 février, les premiers expatriés français ont quitté la Libye. La communauté française en Libye représente 750 hommes, femmes et enfants. Et à Roissy, au terminal 1, en milieu d'après-midi, un peu hagards après un départ au petit matin, entre des montagnes de valises, certains ne cachaient ni leur incompréhension - «on ne sait pas vraiment ce qui se passe» - ni leur crainte.
Beaucoup, parce qu'ils espèrent un jour retourner en Libye, n'ont pas souhaité montrer leur visage.
Beaucoup, parce qu'ils espèrent un jour retourner en Libye, n'ont pas souhaité montrer leur visage.
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