Absentéisme : "La suppression des allocs n'a pas fait ses preuves"

  • il y a 14 ans
La possibilité de suspendre les allocations familiales est déjà inscrite dans la loi, mais la décision est du ressort des présidents de conseils généraux.
Désormais, a expliqué mercredi Nicolas Sarkozy, «le chef d'établissement, constatant l'absentéisme d'un élève (au moins quatre demi-journées d'absence non justifiées sur un mois) le signalera à l'inspecteur d'académie. Ce dernier devra convoquer la famille pour la rappeler à ses devoirs».
«Dans le même temps, a-t-il poursuivi, il préviendra le président du conseil général qui pourra - comme c'est évidemment souhaitable - proposer à la famille un contrat de responsabilité parentale. En cas de récidive au cours de l'année, l'inspecteur d'académie en informera le directeur de la Caisse d'assurance familiale, qui aura alors l'obligation de suspendre immédiatement la part des allocations familiales liées à l'enfant absentéiste».
"Cette loi vise à systématiser une mesure ancienne testée en Grande Bretagne et dont le résultat est peu probant, explique de son côté Philippe Tournier, secrétaire général du principal syndicats des chefs d'établissements SNPDEN et par ailleurs proviseur au lycée Marcellin Berthelot, à Saint-Maur (94).