Xerfi Canal Frank Benedic Low cost : des modèles de rupture

  • il y a 12 ans
Xerfi Canal présente l'analyse de Frank Benedic, directeur de Xerfi-Precepta

1,5 million. 1,5 million c’est le nombre de clients conquis par Free en 2 mois avec sa nouvelle offre mobile. Un succès retentissant qui remet sous le feu de l’actualité un modèle souvent décrié par les leaders en place : le « low cost » ! Mais finalement c’est quoi un modèle « low cost » ? On dit beaucoup de choses sur ce modèle. Elles ne sont pas toujours exactes. Première contre-vérité : les opérateurs « low cost » ne seraient que des chasseurs de coûts. De pâles copies des acteurs historiques proposant seulement un prix discount. Mais en fait c’est tout le contraire. Les opérateurs low cost sont plutôt des adeptes de la rupture. On confond trop souvent low cost et low fare. Pour faire simple, le low fare se contente d’imiter les modèles en place et de comprimer les coûts pour baisser les prix tandis que le low cost se propose de renouveler en profondeur les modèles économiques. Autre idée reçue : le « low cost » serait forcément synonyme de mauvaise qualité ou d’offre au rabais. Preuve que low cost n’est pas synonyme de low quality, il est possible de mener des stratégies low cost même dans le luxe à l’image de ce qu’a fait Coach. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Coach est un maroquinier américain de luxe. C’est le numéro 2 des ventes de sacs à main de luxe au Japon, juste derrière Louis Vuitton. Il représente près de 25% du marché américain. Ce trublion a jeté un pavé dans la mare tranquille des marques de luxe séculaires avec des sacs à main à 300 dollars en moyenne. Des sacs à main de luxe 2 à 3 fois moins chers que ses concurrents prestigieux.

Frank Benedic, Low cost : des modèles de rupture, une vidéo Xerfi Canal
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