Avec Pierre-Emmanuel de Laforcade, Directeur général du Bleuet de France
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00:00Parce que nous sommes le week-end du 11 novembre, nous sommes le 10 novembre aujourd'hui et
00:07vous verrez un peu partout des compatriotes avec cette petite fleur bleue sur le rebord
00:12de leur veste.
00:13Vous le verrez aussi à la télévision si vous suivez notamment le championnat de Ligue
00:171 de football.
00:18C'est le bleué de France avec un mot d'ordre et dont ceux qui restent une institution plus
00:24que centenaire.
00:25Bonjour Jean, bonjour à vous Pierre-Emmanuel de La Forcade.
00:28Oui bonjour.
00:29Bienvenue sur Sud Radio.
00:30Merci d'être avec nous en cette période aussi importante pour vous.
00:35Vous êtes le directeur général du bleué de France, je le disais, un mot d'ordre depuis
00:40plus d'un siècle et dont ceux qui restent le bleué de France qui est né après la
00:45première guerre mondiale.
00:46Absolument, le bleué de France qui est né en 1925 et qui fêtera son centenaire l'année
00:52prochaine.
00:53Exactement, presque centenaire, c'est ce que je disais.
00:55Concrètement, on achète un bleué, on l'affiche et ça permet de venir en aide par exemple
01:02aux blessés de guerre mais pas seulement, à leurs familles aussi.
01:04Absolument, alors l'histoire c'est qu'il y avait deux fleurs qui poussaient dans les
01:08tranchées de la Grande Guerre, de la première guerre mondiale, il y avait des fleurs robustes
01:11où il y avait le bleué de France et le coquelicot, donc on connaît tous le popi, le coquelicot
01:16qui est porté par 40 millions d'Anglais dans tout le Commonwealth et le bleué de France
01:20qui est porté par des Français le 11 novembre notamment, qui est la grande fashion week
01:25j'ai envie de dire du bleué de France.
01:27La fashion week du bleué de France, c'est joliment dit.
01:29Voilà, avec cette grande campagne d'appel au don national du 1er et 11 novembre en signe
01:35de reconnaissance de la nation pour tous ceux qui ont été blessés ou qui ont sacrifié
01:39leur vie pour notre liberté, évidemment pour aider les blessés, pas les blessés des tranchées
01:44mais bien les blessés contemporains et modernes aujourd'hui, les blessés de guerre, les orphelins
01:48de guerre, les pupilles de la nation et les victimes du terrorisme.
01:51Exactement, nos gueules cassées d'aujourd'hui si on peut le dire ainsi puisque c'était ainsi
01:55que c'était né.
01:56C'est une belle histoire d'ailleurs le bleué de France parce que ça a été fondé par
01:59deux infirmières à l'origine.
02:01Oui, c'est deux infirmières à l'Institut National des Invalides, veuves de guerre qui
02:06en fait sont prises de compassion pour ces blessés qui rentrent du front et en fait
02:12qui leur font confectionner avec leurs mains et du papier mâché des petits bleués qui
02:16serviront de renforcer l'aide solidaire apportée aux familles qui pourront d'ailleurs vendre
02:22sur la voie publique quand ils auront confectionné cela.
02:26Alors on imagine mal aujourd'hui la situation du pays à la naissance du bleué de France
02:30mais effectivement vous aviez des centaines de milliers de vétérans, d'estropiers, des
02:34gens traumatisés qui avaient besoin d'aide tous les jours et effectivement ce n'était
02:38pas trop à l'époque.
02:39Non ce n'était pas trop mais c'est bien de rappeler l'époque mais c'est bien aussi
02:43de se dire qu'aujourd'hui on a encore 25 000 bénéficiaires qui quotidiennement ont
02:48besoin du bleué de France pour se reconstruire soit par le sport, soit par le jardinage,
02:52soit par le théâtre, soit par des stages de réhabilitation psychologique.
02:58Donc on a besoin de cette aide collective nationale pour pouvoir porter cette solidarité
03:05et cette reconnaissance de la nation.
03:06Alors parmi ces 25 000, qui vous avez concrètement ? Ce sont surtout des vétérans, des blessés
03:12de guerre ou c'est beaucoup plus large ?
03:14C'est beaucoup plus large.
03:16Alors déjà on a les 10 000 soldats qui sont projetés aujourd'hui en opération extérieure
03:20qu'on accompagne sur l'envoi de colis de Noël, l'envoi de colis OPEX pour les aider
03:25dans leur mission.
03:26Et après on a 15 000 victimes bénéficiaires, on a 5 000 blessés de guerre, blessés psychiques
03:31et blessés physiques.
03:32Donc c'est les blessés OPEX, c'est la Yougoslavie, le Kosovo, la Libye, l'opération Serval,
03:41le Mali, on les connaît.
03:43On a 4 500 victimes du terrorisme, alors on dira c'est beaucoup 4 500 victimes du terrorisme,
03:48mais en fait on a les victimes directes et indirectes.
03:51Déjà si vous prenez tous les gens qui étaient sur la promenade des Anglais lors de l'attentat
03:55du 14 juillet, effectivement vous avez beaucoup de personnes traumatisées.
03:58C'est ça, traumatisées, qui ont des enfants, qui sont éligibles au statut de pupille
04:02de la nation et du coup on a cette grande communauté de victimes d'attentats.
04:05D'ailleurs, vous en faisiez écho tout à l'heure, sur les matchs de l'I1 et de l'I2
04:10ce week-end, on a des dizaines de pupilles de la nation qui font les coups d'envoi fictifs.
04:15Et hier j'étais au Sale de France avec des victimes d'attentats de Nice, deux enfants
04:19qui ont fait aussi le coup d'envoi fictif face au Japon avec le 15 de France.
04:24Effectivement, c'est important de le rappeler aussi, toutes ces victimes du terrorisme.
04:29Alors vous le disiez, 40 millions d'Anglais ce week-end vont porter un coquelicot.
04:34Comment on explique que plus d'un siècle après, les Anglais portent toujours, presque
04:38tous ce coquelicot et que les Français le fassent de manière plus timide alors même
04:42qu'ils ont été beaucoup plus traumatisés par la Grande Guerre que les Anglais ?
04:45C'est vrai, alors il y a un côté, il y a une mentalité anglaise très insulaire,
04:49très patriotique, très souverainiste et ça c'est propre aux Anglais.
04:52Et on les félicite pour ça.
04:55Le blé de France aujourd'hui se redynamise, il a été restructuré, reprofessionnalisé.
05:00Il y a une doctrine présidentielle qui a été signée le 13 juillet 2023 qui demande
05:05à la société française de porter le blé de France et qui oblige un petit peu les armées
05:09et l'administration d'État aussi à le planter sur les quatre grandes dates commémoratives,
05:13mais notamment celle du 11 novembre.
05:15Pour montrer l'exemple.
05:16Pour montrer l'exemple et pour deux choses, la solidarité pour ces victimes bénéficiaires
05:22et aussi en reconnaissance de la nation et aussi le travail de mémoire parce que c'est
05:27important d'ajouter à cela le principe de résilience et aussi le travail de mémoire
05:32autour de ceux qui se sont sacrifiés pour nous pour qu'on puisse être libre aujourd'hui
05:35dans une nation comme la France.
05:36Exactement.
05:37Alors aujourd'hui, si on veut se procurer un blé de France, d'abord il n'est jamais
05:41trop tard.
05:42Comment on fait ?
05:43Alors c'est simple.
05:44Soit vous allez dans votre village, dans votre ville, il y a une commémoration le 11 novembre
05:48autour des monuments aux morts.
05:49Là, il y aura des collecteurs qui seront là, des jeunes qui seront là avec des troupes
05:53et qui pourront vous donner un blé de France en échange d'un don.
05:56Ou sinon vous allez plus simplement sur le site blé-de-france.fr, il y a une boutique
06:01en ligne qui est très dynamique et qui permet de distribuer des blés de France à à peu
06:06près tout le monde.
06:07Avec un vrai effort d'accessibilité pour nous ces prochaines années pour l'avoir
06:12de manière plus simple sur notre territoire.
06:14C'est-à-dire ?
06:15C'est-à-dire renforcer le maillage territorial français, redynamiser les territoires avec
06:19la jeunesse, redynamiser les collectes pour pouvoir on va dire remettre le blé de France
06:24là où il doit être.
06:25Exactement.
06:26Et d'ailleurs, vous avez fait vraiment un gros progrès avec le football, notamment
06:30en vous inspirant de ce qu'ils faisaient en Angleterre.
06:32Bon, on peut le faire aussi sur le rugby.
06:34Vous êtes sur Sud Radio, la radio du rugby.
06:35C'est vrai.
06:36C'est vrai.
06:37On était sur le rugby aussi.
06:38On a signé une convention avec Florian Krieg avant-hier.
06:41Et donc hier, on était tous présents à leur côté.
06:44Et les valeurs d'ailleurs de l'Ovalie sont très proches de celles de l'écosystème
06:49défense et de celles de nos blessés qui se reconstruisent par le sport.
06:53Le groupe avant l'individu, effectivement.
06:55Florian Grille, vous en parliez, c'est le président réélu de la Fédération française
06:59de rugby.
07:00Merci beaucoup Pierre-Emmanuel Delaforcade, directeur général du Bleu et de France.
07:05Et bon courage à vous en ces trois jours si importants pour cette Fashion Week du Bleu
07:09et de France.
07:10Comme vous l'avez dit, si joli.