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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 08/11/2024.

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Sport
Transcription
00:00Musique
00:15C'est l'été du soir, bonsoir. L'actualité ce soir c'est à l'OM.
00:19Début de la 11e journée, on attendait l'OM triompher.
00:22Et bien l'OM s'est ratatiné ce soir au Vélodrome.
00:24Ils étaient mis 3-0 à la pause face à Ausserre.
00:2715e équipe de Ligue 1 au classement à l'extérieur avant cette rencontre.
00:30Succès au final, 3 buts à 1 d'Ausserre à Marseille.
00:35Est-ce une claque qui plonge l'OM dans la crise ?
00:37On en parlera avec tous les copains du soir.
00:39Vincent Duluc est le président.
00:41Dans votre ville peuple, mon cher président Duluc, j'ai du Hervé Penaud,
00:44d'Inabil Djéli, du Cienny Dalma et du Grégory Schneider.
00:48Bonsoir messieurs-dames.
00:49Bonsoir.
00:51L'orchestre est un peu désaccordé.
00:53Virgili Stensili est dans la place.
00:55Bonsoir Virgili.
00:56Bonsoir mémé.
00:57Bonsoir Virgili.
00:58Les images dans quelques secondes.
00:59Maintenant s'il vous plaît.
01:00Maintenant c'est parti.
01:01Les hommes de Christophe Pellissier ont réalisé le coup parfait ce soir.
01:04Le dégagement de Donovan Léon.
01:06Vous allez voir ensuite le gros raté de Lilian Brassier.
01:09Il fait 2 tours.
01:10Et puis la reprise de Sinayoko derrière pour ouvrir le score à la 10e.
01:14Ensuite le superbe appel de Sinayoko bien épaulé par Gaëtan Perrin
01:18qui se place intelligemment pour faire le break avant la pause.
01:21Et puis la projection rapide de Perrin côté droit
01:24qui lance Traoré à l'opposé.
01:26Le milieu ivoirien envoie le ballon entre les jambes de Roulis pour le 3-0.
01:29Mason Greenwood résume l'écart sur pédalty pour cette main d'Akpa dans la surface.
01:33Ça fait 3-1 pour Auxerre.
01:35Bien tiré ce pédalty.
01:37Gregory Schneider arrêtez de menacer votre voisine s'il vous plaît.
01:40Elle a peur.
01:41Regardez l'équipe connec qui s'affiche.
01:43On va noter des joueurs.
01:45Peut-être l'Olympique de Marseille.
01:46Peut-être ceux d'Auxerre.
01:47En tout cas c'est vous qui allez décider.
01:49Si vous avez des choses à nous faire parvenir.
01:51Un petit cri de colère.
01:53Ça fait du bien parfois de s'adresser.
01:55Poliment.
01:56Dans les règles de l'art.
01:57Vous prenez les smartphones.
01:59Parce qu'on a perdu le petit jingle.
02:01Le petit beeper.
02:02Vous accédez directement à l'équipe connec.
02:04Et c'est Virginie qui va vous relayer les messages.
02:073-1.
02:08Donc défaite de l'Olympique de Marseille au Vélodrome.
02:10Après le 3-0 retentissant lors du Classico.
02:12Est-ce une claque qui plonge l'OM dans la crise ?
02:14Habillage à la Marseillaise.
02:15Comme vous voulez mes amis en régie.
02:16Et on y va.
02:17Siani vous me dites oui ou vous me dites non.
02:19C'est la crise ce soir à Marseille ?
02:21Non.
02:22Grégory ?
02:23Oui.
02:24Damil ?
02:25Complètement.
02:26Ils ont gagné une semaine déjà.
02:27C'est bien.
02:28Oui.
02:29C'est oui.
02:30Oui d'accord.
02:31Hervé ?
02:32L'OM que je connais et que j'ai suivi.
02:33Oui.
02:34Oui.
02:35Mais là…
02:36Je ne sais pas.
02:37J'ai trouvé un public même qui n'a pas été très violent.
02:38Donc non.
02:39Non.
02:40C'est tranquille.
02:41C'est plutôt non.
02:42Plutôt non.
02:43Plutôt non.
02:44Ok.
02:45J'ai deux non.
02:46J'ai deux oui.
02:47Président vous connaissez évidemment vos fonctions.
02:48Qui vous allure évidemment.
02:49C'est tentant.
02:50On rigole.
02:52On y va pour le dingue.
02:53C'est le bouton à droite en régie.
02:54Merci beaucoup.
02:55Cianni et Hervé vous m'avez dit non.
02:56Qui veut commencer ?
02:57Cianni.
02:58Cianni ou Hervé ?
02:59Avec plaisir.
03:00Vas-y.
03:01Cianni.
03:02Promis de corder.
03:03Ce sera non.
03:04Vous serez en contre puisque la crise a été déclarée par le sur Gélite et le sur Schneider
03:07qui commencent dans ce duo d'enfants.
03:09Mon camarade.
03:10Nabilou.
03:11Voilà.
03:12Commencera.
03:13Jacouille.
03:14Est-ce qu'on est prêt en régie ?
03:15Les équipes sont les suivantes.
03:16Et bien voilà.
03:17Et bien voilà.
03:18L'habillage.
03:19Nabil Gélite.
03:20Ce soir, pour vous, l'OM est plongé dans la crise.
03:23Pourquoi ?
03:24La crise, déjà, elle a débuté pour moi lors du match face au Paris Saint-Germain.
03:27L'adversaire direct pour l'équipe de Champion de France.
03:30Parce que c'est comme ça qu'on nous a vendu l'OM.
03:32Ils n'ont pas été battus.
03:34Ils ont été humiliés.
03:35Ensuite, face à Nantes.
03:36Bon, finalement, ils ont gagné une semaine.
03:37Ça ne s'est joué à rien en leur faveur.
03:38Mais là, ce soir, c'est la JOSR qui débarque.
03:40Il y a Angers également qui a fait match nul à domicile du côté de l'OM.
03:43Il n'y a rien dans le jeu.
03:44Alors, on peut s'enflammer sur un pseudo-clancement.
03:47Mais on a probablement la deuxième équipe.
03:49Elle est classée la deuxième dans les tout grands championnats européens.
03:51Qui est la plus faible actuellement.
03:53Et c'est l'OM.
03:54Donc, pour moi, ils sont en crise.
03:55Donc, on peut me le retourner dans tous les sens.
03:57Ok, mes amis.
03:58On filme direction de la maison d'Almas.
04:00C'est non pour vous.
04:01Quel est votre argument ?
04:03Comme je me refusais à voir l'OM comme un candidat potentiel au titre,
04:06après leur histoire à Lyon sur le fil.
04:09Je ne veux pas me précipiter et penser que cette équipe est en crise.
04:12C'est une équipe qui est en reconstruction avec un nouvel entraîneur
04:14qui a besoin de temps pour trouver une équipe qui va avoir des automatismes
04:18et une équipe capable de gagner ses matchs.
04:20Il faut voir le nombre de blessés que l'OM a en défense.
04:23Le Zerbi n'est même pas capable d'enchaîner avec la même défense de match d'affilée quasiment.
04:26Donc, je pense qu'il a besoin de temps.
04:28Et que l'OM va encore faire des matchs à domicile.
04:30On voit qu'ils sont très faibles à domicile.
04:32Mais qu'à l'extérieur, l'équipe tourne.
04:34Donc, ça veut dire qu'il y a de quoi travailler.
04:35Il y a une base pour travailler.
04:36Alors, pour moi, l'OM n'est pas encore en crise.
04:38C'est la crise.
04:40Il me semblait que la parole était à Grégory Schneider.
04:42Mais là, je le vois, je le vois piloter.
04:44On y va.
04:45Vous n'êtes pas sous Dalma.
04:46Parce que là, j'ai une double Dalma.
04:47Il y a un autre au-dessus de la superbelle.
04:49Il y a un autre au-dessus de la superbelle.
04:51Parlez sereinement, mon petit Grégory.
04:53Vous défendez la crise ce soir.
04:54Le début de championnat était flatteur.
04:56Et si le public ne l'a pas vu, eux, en interne, étaient au courant.
04:59Ils inscrivaient, par exemple, plus de buts qu'ils n'avaient d'expectations de goals.
05:02Par exemple, ils avaient un gardien qui faisait des parties exceptionnelles
05:05et qui faisait tourner le score.
05:07Donc, à un moment donné, ils étaient un petit peu en sursis.
05:09C'était constamment flatteur.
05:10Les masques ont commencé à tomber à Strasbourg.
05:12Donc, ça commence à remonter.
05:13Zervi sait très bien qu'il est mal assis.
05:15La rousse dans le classico a dit quelque chose.
05:18Et je pense qu'aujourd'hui, on est un peu au clair sur ce qui vale.
05:24Vous avez 3 centièmes.
05:25Ou 3 dixièmes, pardon.
05:26On n'a pas le temps qu'on ait à Marseille.
05:30Pour qu'il y ait crise, il faut qu'il y ait un environnement de crise.
05:32Et moi, je trouve justement que dans ce Marseille-là,
05:34pour l'instant, il ne se passe pas grand-chose.
05:35Et pourquoi ?
05:36Parce qu'effectivement, du côté du public,
05:38il y a une sorte de, je ne sais pas, pas d'amour,
05:40mais il y a quelque chose avec de Zervi.
05:42On va lui laisser un petit peu de temps.
05:44Avec certains joueurs, évidemment, qui sont en difficulté.
05:46On voit que ça va être compliqué pour eux.
05:48Je pense à Hawaii.
05:49Mais là, il a peut-être pu se relancer
05:50parce que Mbappé n'a pas été très bon.
05:51Mais il y a tout ce contexte qui fait qu'aujourd'hui,
05:53cette défaite-là, je ne crois pas qu'elle va plonger
05:55complètement le club dans la crise.
05:56Ça ne veut pas dire qu'ils vont s'embrasser
05:58sur la bouche cette semaine.
05:59Ça va bouger.
06:00Ça va castagner un minimum.
06:02Merveilleux.
06:03Attention au chrono.
06:04Soyez plus rigoureux, mon cher Hervé.
06:06Il avait pris un petit peu plus.
06:08Il n'y a déjà rien de contestation.
06:10Il a pris, il a pris.
06:12C'est la générosité de votre part.
06:14L'équipe connecte, on y va.
06:16Marseille, c'est l'équipe déconnecte, surtout.
06:18Merci.
06:21Pas de mots d'humour
06:22lorsque le président va rendre son verdict.
06:24Ce soir, pour vous, votre constat.
06:25Vous avez écouté les arguments des uns et des autres.
06:27Crise ou pas crise ?
06:29J'ai trouvé les arguments des anticrises
06:31assez intéressants.
06:32Mais je pense quand même qu'il y a crise.
06:34Il y a crise parce qu'il y a eu
06:35deux pertes de match sur trois.
06:36Un où ils n'étaient clairement pas invités.
06:40Avant même l'expulsion de...
06:44D'Harit.
06:45D'Harit, absolument.
06:46Voire même ce soir.
06:47Et ce soir, 3-0 à la mi-temps.
06:49Mais c'est une gifle énorme.
06:50C'est pas seulement une défaite ce soir.
06:52C'est une déroute.
06:53La deuxième mi-temps, ça n'a pas de sens.
06:56Il ne s'est pas passé grand-chose.
06:58Ce qui a du sens, c'est qu'à la mi-temps,
07:00à domicile, l'OM est mené 3-0.
07:02Donc ça, c'est une vraie déroute.
07:03Ça a forcément du sens
07:04quand on est à peu près
07:06l'adversaire revendiqué du PSG
07:08pour le titre.
07:10Ça veut dire que si le PSG gagne à Angers
07:12demain soir, l'OM est à 9 points.
07:14Et qu'on peut déjà oublier
07:16l'idée d'une rivalité sur le long terme.
07:18Tu n'es pas naïf, quand même.
07:19Tu ne t'es jamais dit quand même
07:20que c'était l'adversaire numéro un.
07:21Ça ne veut pas dire que ce n'est pas une crise.
07:24Non, mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas une crise.
07:26On s'est rendu compte, moi-même,
07:28à un moment, j'ai cru quasiment,
07:29je me suis dit qu'il y avait peut-être
07:30quelque chose à jouer avec un match par semaine.
07:31Non, mais les premiers matchs du championnat,
07:33depuis 3 matchs,
07:36depuis le PSG,
07:38mais même l'histoire de Strasbourg,
07:40j'ai senti, notamment défensivement,
07:42qu'il y avait quand même une grosse faiblesse.
07:44Ce qui fait qu'à un moment, évidemment,
07:45tu ne vas pas faire le match avec le PSG.
07:47Non, mais là, il y a trompé sur la marchandise.
07:48Ce n'est même pas la question du match
07:49contre le PSG.
07:50C'est la question du match
07:52que l'OM a gagné par rapport
07:54à la construction par le 2er demi-tour.
07:55Qu'est-ce qu'on a vu aujourd'hui
07:57du jeu de Roberto Dos Hermes ?
07:59Rien.
08:00C'est quoi la signature ?
08:0175% de possession,
08:03notamment en première période,
08:05pour une action, on va dire,
08:08à faire rugir le Vélodrome.
08:09C'était dès la deuxième minute,
08:11avec Kevin Danois,
08:12vous savez, le hausserroi,
08:13l'hausserroi, le hausserroi,
08:14l'hausserroi,
08:15qui a failli tromper Leone.
08:16Et puis, dans cette première période,
08:18beaucoup de possession.
08:19Mais là, on a un phénomène
08:21qu'on connaît bien ici,
08:22du côté de Boulogne-Bianco,
08:23avec Paris,
08:25mais en plus, c'était sans les occasions,
08:26sans l'inefficacité.
08:27En fait, juste en deux mots,
08:28contre l'OM,
08:29j'ai trouvé que Dos Hermes,
08:30pas que c'était pris pour un autre...
08:32Contre Paris ?
08:33Contre Paris, pardon.
08:34Pas que c'était pris pour un autre,
08:35mais qu'il avait fait une équipe
08:36en pensant battre Paris au ballon,
08:38alors qu'il fallait commencer déjà
08:39par être dans les duels et être présent.
08:41Et il était à 2 mieux contre 4.
08:43Bref, c'était un peu n'importe quoi.
08:45Et là, ce soir,
08:46il met encore le dogme au milieu de tout.
08:48Mais il y a un moment,
08:49il faut quand même essayer
08:50de gagner des matchs
08:51en fonction des qualités de l'adversaire.
08:52Il n'y a pas que le dogme dans la vie.
08:54Il y a la sensation
08:55qu'il est assez facilement lisible aujourd'hui.
08:57C'est ça qui est ennuyeux pour lui.
08:59On se rend bien compte,
09:00ils ont bloqué les axes,
09:01après, ils les mettent en difficulté,
09:02ils ne peuvent pas envoyer sur les côtés.
09:04Ça fait tôt pour un entraîneur
09:05pour être en crise.
09:06C'est vrai.
09:07C'est pour ça qu'il n'y a pas de crise.
09:08Juste, on va marquer une petite pause
09:09parce qu'on va aller
09:10prendre le pouls du Vélodrome.
09:12Tout à l'heure, spontanément,
09:14Hervé, vous avez comparé l'OM
09:16que vous suiviez à l'OM de cette saison.
09:20C'est l'intérêt d'avoir une envoyée spéciale.
09:22Bonsoir Candice.
09:26Bonsoir Emi.
09:27Les à-côtés,
09:28ce qu'on ne voit pas fondamentalement
09:29lorsqu'on regarde le match à la télé,
09:32il y a eu des sifflets,
09:33il y a eu des noms qui ont été évoqués,
09:36qui ont jaillis,
09:37qui sont descendus des tribunes.
09:38Racontez-nous, ma chère Candice.
09:43Des sifflets, je pense que vous l'avez tous entendu.
09:45Notamment après le deuxième et le troisième but,
09:47il y a eu un bronc à l'imitant des noms.
09:49Parce que c'est vraiment toute l'équipe
09:50qui a été ciblée,
09:51tout l'équipe, le staff, la direction.
09:53Mais il n'y a pas eu forcément
09:54de message depuis les tribunes.
09:57Juste mouiller le maillot.
09:58Mais après le retour des vestiaires,
10:00les supporters ont quand même encore poussé.
10:02Ils ont frémi aussi
10:03aux accélérations de Mason Green,
10:05ou en tout cas,
10:06il y avait encore de l'optimisme dans les tribunes.
10:08Jusqu'au bout, vraiment.
10:09Après, c'est vrai que
10:10après le deuxième et même le troisième but,
10:12certains supporters sont sortis
10:14de manière moins massive
10:16que face au Paris Saint-Germain.
10:17Il y avait encore un bon nombre de supporters
10:19pour la deuxième période.
10:20Passée la 80ème minute,
10:21le stade s'est vidé.
10:22Au coup de sifflet final,
10:23il y avait peut-être la moitié du stade seulement encore.
10:25Et c'est là que la bronca est revenue.
10:27Mais vraiment, la deuxième période,
10:28ils ont poussé les supporters.
10:29Ils ont cru.
10:30En tout cas, on les a connus déjà dans le passé,
10:33quand même beaucoup plus impatients.
10:35Là, on a été quand même un peu étonnés
10:37d'avoir un peu cette clémence.
10:39On sait qu'on dit souvent que cette saison
10:42et parfois aussi certaines saisons passées,
10:45le stade qui inhibait peut-être
10:47certains joueurs trop jeunes,
10:48manques d'expérience.
10:49Ils n'ont pas pris la mesure du contexte marseillais.
10:51En tout cas, là, franchement,
10:53c'était loin, loin, loin de la bronca.
10:55On a connu des broncas bien plus fortes
10:57et un stade beaucoup plus hostile.
10:58D'accord.
10:59Les anciens et les modernes se réconcilient finalement.
11:01Moi, je trouve que c'est encore plus grave.
11:02Vous, vous avez une question à poser à Candice ?
11:04Oui, à Candice.
11:05Vu du stade,
11:06parce que j'ai entendu De Zerbi,
11:07qui est un génie tactique comme Peter Bose
11:09à son époque du côté de l'ON,
11:11nous expliquer qu'il y avait un problème
11:13d'état d'esprit,
11:14qu'il y avait des joueurs
11:15qui n'étaient pas forcément taillés
11:18en ce moment pour jouer à l'OM.
11:19Là, ils se sont retrouvés
11:20dans une situation d'adversité,
11:21mené 0-3.
11:22Je me suis dit qu'il fallait peut-être
11:23Roland Courbis sur le banc
11:24pour remonter le score,
11:26mais bon, il n'était pas dispo sur le coup.
11:27Le 5-4.
11:28Voilà, le 5-4 face à Montpellier,
11:29parce que c'est un peu le même scénario.
11:30Est-ce que tu as senti un sentiment de révolte
11:34ou une réaction chez les joueurs
11:37en deuxième mi-temps ?
11:39Puisque c'était là-dessus
11:40qu'il avait pointé les déficits
11:43Certains, c'est vrai qu'on a vu
11:45un petit peu mieux,
11:46un petit peu plus d'allant
11:47en deuxième période.
11:48Il faut rappeler les trois joueurs.
11:49Certains, ils y voyaient être entrés,
11:51ils se voyaient presque en sauveur,
11:52même après le but de Gunwood,
11:53on le voyait haranguer les supporters
11:55pour les pousser à y croire encore plus.
11:57Certains aussi, un petit peu,
11:59je trouvais que, par exemple,
12:00un Heuberg ou un Rabiot, peut-être en deuxième,
12:03étaient un petit peu mieux.
12:05Les entrants ont tenté,
12:06bon, ils n'ont pas tous été au niveau,
12:07mais on est loin de ce qu'on peut attendre.
12:09Après, une réaction timide, peut-être,
12:11trop timide de la part
12:12de cette Olympique de Marseille.
12:14Mais il y a eu une réaction insuffisante, c'est sûr.
12:17Mais il me semblait quand même,
12:19un Gridwood à tenter aussi,
12:21surtout le premier quart d'heure
12:22de la deuxième période.
12:23Mais voilà, c'était largement insuffisant,
12:25ça, on est d'accord.
12:26Merci Candice.
12:27On vous retrouvera un petit peu plus tard
12:28avec les confs qui vont évidemment commencer.
12:30Quelle est pour vous, cher Grégory ?
12:32Vous avez cette question-là en priorité ?
12:34Oui, c'est ça.
12:35C'est la première fois
12:37Vous avez cette question-là en priorité ?
12:39Vous êtes content ?
12:40Quel est le but le plus significatif
12:42encaissé par l'OM ?
12:44Le deuxième est très intéressant.
12:45Celui de Gaëtan Perrin ?
12:46Oui, parce que notre ami Greenwood,
12:48qui avait quand même été pointé
12:51sur une action précise
12:52contre le Paris Saint-Germain
12:53il y a de ça 15 jours,
12:54il nous l'a refaite.
12:55C'est-à-dire ?
12:56C'est-à-dire qu'il y a eu une passe
12:57d'un défenseur, je crois que c'est Balerdi,
12:58il n'attaque pas son ballon,
12:59il se fait manger,
13:00et donc le contre au serroi part,
13:03et il revient comme s'il promenait son chien.
13:05Ah oui ?
13:06Ah oui.
13:07Vous pouvez regarder,
13:08on l'a regardé au ralenti,
13:09vous pouvez regarder.
13:10Il revient comme s'il promenait son chien.
13:11Donc, le fait que ça se passe
13:13à 15 jours d'intervalle,
13:14que ce soit le même joueur,
13:15que ce soit la même action,
13:16alors qu'en plus il était pointé médiatiquement,
13:18il a quand même déroué,
13:19ça, ça m'interroge quand même.
13:20Sur l'impact qu'a De Zerbi sur ces joueurs,
13:24en tout cas sur lui.
13:25Est-ce qu'on n'a pas eu pour la crise,
13:26c'est que ça fait deux fois à la maison
13:27que l'OM a mené 3-0 à la mi-temps ?
13:29Voilà.
13:30Donc c'est...
13:32Certains trouvent ça normal.
13:34Non, c'est pas une question.
13:35Non, on ne parle pas de normalité.
13:36Évidemment qu'on ne trouve pas ça normal.
13:37Mais moi, je vois de la résignation.
13:39Non, non, c'est pas...
13:40Je vois de la résignation
13:41et je suis plutôt inquiet de voir de la résignation
13:43plutôt que de la colère.
13:45Mais Nabil, je trouve que tu raisonnes.
13:47Je ne suis pas supporter.
13:48C'est une équipe qui a tendance
13:49à faire des cycles comme ça dans ses saisons.
13:50Ça ressemble à ce que l'OM fait habituellement.
13:52Si, ça ne va jamais être...
13:53Ce ne sont jamais des saisons linéaires
13:54où tout va bien
13:55et ils peuvent être dans une mauvaise place
13:56et ils sont capables...
13:57Attends, je pose une question.
14:01Les résultats de l'OM,
14:02ils sont un peu entremplés.
14:03Leur classement était entremplé.
14:04J'ai vu que ça s'est enceinté.
14:05Ils sont 12e encore.
14:06Moi, ce qui m'inquiète,
14:07ce n'est pas les résultats.
14:08C'est le contenu des matchs.
14:09Là, franchement, ils sont en panne.
14:11Alors De Zerbi,
14:12c'est vrai qu'il a un succès d'estime.
14:13OX raison.
14:14Il a la carte.
14:15Voilà.
14:16Pour l'instant, il est un peu...
14:17Pas éternellement.
14:18Il est un peu épargné.
14:19Mais mettez un autre coach
14:20à la place de De Zerbi.
14:21C'est sûr que s'il avait été Génézio...
14:23Non.
14:25Ça, c'est déjà de une.
14:28Tu peux lui concéder
14:29que défensivement,
14:30il manque quand même pas mal de joueurs.
14:32Quand tu regardes...
14:33Il lui manque une organisation aussi.
14:35Il lui manque une organisation.
14:37Moi, je n'ai jamais dit ça.
14:38T'as Mbemba, par exemple,
14:39qui a été mis au frigo comme ça.
14:41Ça paraît hallucinant.
14:42Vous vous rendez compte
14:43le niveau qu'il a Mbemba ?
14:44Mbemba, c'est le grand vainqueur
14:45de la soirée.
14:46Non, mais il n'est pas vainqueur
14:47parce que de toute façon,
14:48il ne sera jamais repris.
14:49Non, mais c'était très intéressant
14:50d'expliquer que le public,
14:52finalement, en deuxième mi-temps,
14:53a poussé derrière son équipe.
14:54J'ai connu, je vous disais,
14:55dans les années 2010,
14:57un public qui était plus chaud.
14:58Et c'était rien par rapport
14:59au public des années 90.
15:01Moi, je me souviens, en 99,
15:02par exemple, être revenu
15:03d'un déplacement avec Marseille
15:04en Autriche,
15:05avec Roland Courbis comme entraîneur.
15:06Je peux vous dire
15:07que quand on est arrivé à l'aéroport,
15:08c'était chaud.
15:09Les marrons chauds.
15:10Alors que l'OM était qualifié.
15:11Et l'OM qualifiait.
15:12On ne peut pas seulement définir
15:13la crise comme la crise
15:15de la relation entre l'équipe
15:16et les supporters.
15:17Non, non.
15:18On a le droit de définir la crise
15:19comme la crise du jeu
15:20et la crise du niveau de l'OM.
15:22Il y a quelque chose qui m'a marqué,
15:25c'est que quand même,
15:26quand l'arbitre,
15:27il s'y fait un pénalty de farceur,
15:28on peut quand même,
15:29à un moment donné, le dire,
15:30parce qu'en tout cas,
15:31il a tout fait.
15:32Alors, pas forcément.
15:33Il y a main.
15:34Mais non, il n'y a pas main
15:35parce que ça commence
15:36par toucher son corps.
15:37Pardonnez-moi,
15:38parce que j'ai fait mon enquête
15:39de la rédaction.
15:40Pénalty pour l'OM,
15:41donc, à la 73e minute,
15:42c'est Clément Agpa,
15:43le ballon,
15:44donc tout d'abord son torse,
15:45puis le bras.
15:46La règle de la main,
15:47dans la surface,
15:48qui est le pénalty,
15:49a évolué.
15:50Si le ballon touche
15:51une partie du corps,
15:52puis de la main,
15:53ce n'est plus une circonstance
15:54accablante ou atténante
15:55pour le défenseur.
15:56Aujourd'hui, donc,
15:57ça n'existe plus.
15:58Seule la position non naturelle
15:59de la main a été jugée
16:00et c'est ce qu'a jugé,
16:01c'est ce qu'a vu,
16:02c'est ce qu'a remarqué
16:03Marc Bollonger.
16:04En tout cas,
16:05vous pouvez y aller.
16:06En admettant qu'on soit
16:07en zone grise,
16:08il a sifflé pour eux.
16:09Il a sifflé pour eux
16:10et il a sifflé
16:12En admettant qu'on soit
16:13en zone grise,
16:14il a sifflé pour eux
16:15et c'est un pénalty
16:16qui pouvait ne pas être sifflé
16:17mais il leur a sifflé.
16:18Il les a quand même
16:19mis sur la voie.
16:20Et j'ai trouvé que derrière,
16:21il y a eu l'occasion
16:22de hoailler effectivement
16:23et ça s'est éteint.
16:24Et là, il restait quand même
16:2524 minutes,
16:26parce qu'avec les arrêts de jeu,
16:2724 ou 26 minutes,
16:28et pendant 26 minutes,
16:29et c'est ça, moi,
16:30quand on parle de crise,
16:31qui m'a plutôt interloqué.
16:32C'est-à-dire que d'habitude,
16:33tu mets une énergie,
16:34d'autant que
16:36Les Océros étaient rincés.
16:37Tu mets quand même
16:38quelque chose dans ton...
16:39Et là, j'ai trouvé que c'était...
16:40Non mais, Candice,
16:41est-ce que...
16:42Non, Candice n'est pas là.
16:43On va aller la voir
16:44parce que je crois
16:45qu'il y a des incidents.
16:46Donc, Candice, vous êtes là.
16:47Il semblerait
16:48que vous allez nous relayer
16:49des incidents
16:50en marge du match
16:51à l'intérieur du stade
16:52ou à l'extérieur du stade.
16:53Racontez-nous.
16:56C'était à l'intérieur du stade.
16:57C'était pendant le match,
16:58justement, un projectile
16:59qui a touché
17:00Ambro Godion,
17:01notre conseilleur de Dazone.
17:02Elle en a parlé d'ailleurs
17:04Je me permets de l'évoquer.
17:05Un projectile
17:06qui venait
17:07de la tribune de Jeanbois.
17:08Il n'était pas forcément visé
17:09mais c'est un projectile
17:10qui est arrivé, en tout cas,
17:11sur son visage.
17:12D'ailleurs, l'arbitre
17:13avait demandé au speaker
17:14d'adresser un mot.
17:15C'était après le troisième but
17:16juste avant la pause.
17:17Donc, il y a eu
17:18quelques minutes
17:19comme ça, un petit peu
17:20de flou.
17:21Mais ça aurait pu
17:22être plus grave
17:23déjà physiquement
17:24pour Ambro, évidemment.
17:25Mais ça aurait pu aussi
17:26mettre un peu
17:27les étincelles
17:28dans le stade
17:29qui, après la bronca
17:30de la mi-temps,
17:31vraiment s'est posée,
17:32s'est calmée.
17:33Certains sont partis,
17:34encore une fois,
17:35de manière moins intense
17:36et massive
17:37que face au Paris Saint-Germain.
17:38Et derrière, je reviens
17:39sur ces soutiens, en tout cas,
17:40qu'il y a eu
17:41tout au long
17:42de la deuxième période.
17:43Il y a même eu en hausse d'armes.
17:44Mais c'était en première,
17:45pas en deuxième.
17:46Ça se mérite,
17:47les hausses d'armes
17:48au Vélodrome.
17:49Merci Candice.
17:503-0 à la pause
17:51pour Auxerre ce soir.
17:52Il y a 12 jours
17:53au Classico,
17:543-0 pour le Paris Saint-Germain.
17:55Est-ce que vous avez vu
17:56des choses similaires ?
17:57Est-ce que vous avez vu
17:58des points à corriger
17:59ou des gros points faibles
18:00de la vie de Marseille ?
18:01Les gros points faibles,
18:02c'est la perte du bal.
18:03La balle, leur défense,
18:04c'est un concours de lenteur
18:05sans nom.
18:06Donc c'est pour ça
18:07que tu avais raison
18:08de parler de Mbemba,
18:09même s'il ne reviendra jamais.
18:10Mais je me souviens
18:11qu'en termes de pointe de vitesse,
18:12il s'était retrouvé
18:13à faire le match
18:14avec Mbappé
18:15sur un match.
18:16Mais ça, c'est juste une erreur.
18:17En termes d'émotion,
18:18il ne se passe rien.
18:19Cette équipe
18:20n'a provoqué rien.
18:21C'est une possession stérile.
18:22Le milieu de terrain,
18:24il est neutre.
18:25Moi, on peut m'expliquer
18:26ce qu'on veut.
18:27Tu dors quand il est arrivé.
18:28Au moins, il se passait
18:29quelque chose.
18:30Là, tu perds,
18:31il ne se passe rien.
18:32Tu peux perdre,
18:33il se passe quelque chose.
18:34Mais là, tu perds,
18:35il ne se passe rien.
18:36Ce soir, c'est Auxerre
18:37qui était au vélodrome.
18:38À la mi-temps,
18:39il y a 3-0.
18:40Vous me parlez d'une équipe
18:41qui est soi-disant taillée
18:42pour ne même pas jouer
18:43le titre de champion de France
18:44mais jouer le podium.
18:45Donc il y a un moment,
18:46il faut quand même
18:47remettre les choses
18:48dans le contexte
18:49dans lequel elles doivent être.
18:50On a un message,
18:52C'était quoi la question ?
18:53Un message de Jacky.
18:54Ce n'est pas une question,
18:55c'est un constat.
18:56Il n'y a pas de grandes équipes
18:57dans ce championnat.
18:58Les gros peuvent être battus
18:59tous les jours
19:00par les petits budgets.
19:01Non, non, non.
19:02Ce n'est pas comme ça.
19:03Excusez-moi.
19:04Depuis une petite quinzaine
19:05de jours,
19:06depuis deux ou trois journées,
19:07est-ce qu'on insiste,
19:08on va dire,
19:09à une sorte de rébellion,
19:10je vais les appeler
19:11les 100 grades
19:12et un rééquilibrage,
19:13on va dire,
19:14par le bas du classement ?
19:15En fait,
19:16c'est un peu le sentiment
19:17qu'il y a une rééquilibrage
19:18par le bas du classement.
19:19C'est un peu le sentiment
19:20qu'a notre téléspectateur.
19:21Il y a deux phénomènes
19:22qu'on peut rapprocher
19:23mais qui semblent contradictoires.
19:24C'est qu'effectivement,
19:25on a l'impression
19:26qu'il y a moins de grosses équipes
19:27en Ligue 1
19:28et c'est au moment
19:29où on n'a jamais eu
19:30d'aussi bon résultat
19:31en Ligue des Champions.
19:32C'est vrai.
19:33À part le PSG.
19:34Donc, c'est compliqué de dire
19:35la Ligue 1 n'a pas le niveau.
19:36Mais l'OM n'est pas
19:37en Ligue des Champions.
19:38Non, mais l'OM n'est pas
19:39en Ligue des Champions.
19:40Oui, mais la Ligue 1
19:41a trois représentants.
19:42Mais la Ligue 1,
19:44et le moins bon,
19:45c'est le leader du championnat.
19:46Mais ce n'est pas nouveau.
19:48Saint-Etienne a battu Lille.
19:49C'est quelque chose...
19:51Bien sûr que ce n'est pas
19:52super rassurant
19:53par rapport au niveau
19:54de la Ligue 1 en général.
19:55Et l'absence de suspense,
19:56ce n'est pas super mobilisant
19:57non plus.
19:58Non.
19:59L'invisibilité globale
20:02de la Ligue 1
20:03depuis qu'elle est
20:04sur la zone,
20:05ce n'est pas encourageant non plus.
20:06Donc, on va dire
20:07que ça reste quand même
20:08de très mauvais indicateurs.
20:09Ce qui est dommage,
20:10c'est qu'on s'était mis
20:12Le Zerbi,
20:13on n'en parle pas.
20:14On regarde,
20:15on a une carte,
20:16c'est la météo,
20:17il fait beau,
20:18il fait moche.
20:19Moi, j'avais une question
20:20pour le Zerbi.
20:21En revenant sur le Classico,
20:22un Classico qui a été marqué
20:23par l'expulsion très sévère
20:24d'Amin Harit.
20:25Et après la rencontre,
20:26on se disait,
20:27tiens,
20:28l'OM n'avait très mal
20:29débuté la rencontre,
20:30mais le fait de jouer
20:31à 10 contre 11,
20:32est-ce que ce soir,
20:33l'OM veut débuter
20:34la rencontre
20:35et se dire
20:36non,
20:37non,
20:38non,
20:39non,
20:41L'OM de deux Zerbis
20:42est démasqué.
20:43Oui.
20:44C'est ce qu'on disait
20:45parce que,
20:46très franchement,
20:47on en a parlé,
20:48regardez le match de Rulli
20:49contre Nice par exemple.
20:50Il gagne le match
20:51quasi tout seul.
20:52Même à Brest,
20:53il y a des circonstances
20:54qui sont favorables.
20:55Contre Toulouse,
20:56à un moment donné,
20:57ça tourne.
20:58Regis Braouard était ici,
20:59il a dit très franchement
21:00le 3-1 n'est pas tout à fait
21:01ce qu'il est.
21:02Il y avait plus,
21:03j'en ai parlé tout à l'heure,
21:04il y avait plus de buts
21:05que d'expected goals.
21:06Je ne veux pas sanctifier
21:07terrible. Quelque part, ce que dit Siani aussi, on dit ça fait trois mois, mais le temps du foot aujourd'hui, c'est le temps qu'il y a entre deux mercatos.
21:18Ce que j'essaie de dire, c'est que tu dois être, quand tu es coach, trois mois, donc ça fait presque quatre mois de travail, tu es censé faire quelque chose
21:27dans quatre mois de travail, dans le foot d'aujourd'hui, puisque ça valse les effectifs.
21:31On ne parle pas non plus, Greg, on ne parle pas d'une équipe qui est dix-huitièmes.
21:35C'est-à-dire qu'effectivement, il y a plein de choses à revoir.
21:39Elle a combien de défaites ? Trois.
21:41Trois défaites, combien de journées ?
21:42Onze.
21:43Un tiers de défaites.
21:45Ça fait moins d'un tiers.
21:48Mais alors en gros, tu dis, il y a déjà trois défaites.
21:51Non, ce n'est pas ce qu'on a dit.
21:53On peut quand même, sans avoir envie de le virer, avoir des réserves sur son travail.
21:59On peut tous parler ensemble, mes amis.
22:01Je veux dire, vous allez juste m'écouter, on peut tous parler ensemble.
22:04Mais si vous parlez tous ensemble, les gens vont changer de chaîne.
22:06C'est inaudible.
22:07Est-ce que vous voulez payer ce soir ?
22:09Oui.
22:10On était en train d'écouter.
22:12Non mais attendez, écoutez votre contradicteur.
22:14On s'est enflammés pour l'OM.
22:17Maintenant, on va les assassiner.
22:19Mais maintenant, ma question, l'objectif, c'est de rallier la Ligue des Champions.
22:23Par rapport à la dynamique que vous voyez, par rapport aux carences que vous voyez,
22:26par rapport à De Zerbi, son jeu qui commence à être vachement décodé.
22:29Est-ce que vous mettriez, vous, un billet sur l'OM quatrième à la fin de la saison ?
22:33Je ne mettrais pas nécessairement un billet.
22:35Mais comme je ne mettrais pas un billet sur Monaco,
22:37parce que tout le monde s'est enflammé Monaco il y a deux semaines.
22:39Et quand ils ont perdu contre Angers, tout le monde a dit, qu'est-ce que c'est que ce Monaco ?
22:41Ils sont incapables.
22:42Et puis, quatre jours après, ils gagnaient encore en Ligue des Champions.
22:44Donc, je veux dire que c'est un championnat qui n'est pas toujours très lisible.
22:46Parce qu'effectivement, les écarts parfois entre les équipes ne sont pas énormes.
22:50Mais ce Marseille-là, ce qui est gênant, ce que je trouve gênant,
22:53c'est qu'effectivement, on a l'impression que De Zerbi a été décrypté.
22:55Donc, moi, je crois capable un entraîneur de ce calibre-là.
22:58Il y a plein de joueurs qui sont passés entre ses mains
23:00et qui vous disent que c'est quelqu'un qui a quelque chose de différent.
23:02De trouver quelque chose aussi.
23:04On peut lui laisser au moins ce crédit-là.
23:06Si après deux défaites en trois matchs, on dit, allez, mettez-en quelques boules.
23:08Mais c'est vrai Hervé, sauf que quand on voit l'OM,
23:10on a beaucoup de mal à baisser la direction que prendrait l'entraîneur et ses techniques.
23:14Non, on l'a trouvé indifférent.
23:16Et en plus, on a vraiment l'impression qu'une fois qu'elle perd le ballon,
23:18et c'est ce qu'a dit Nabil et je suis complètement d'accord,
23:20elle perd complètement sa structure.
23:22Elle n'a pas de structure quand elle perd le ballon.
23:26Et en plus, avec le ballon, elle ne fait pas grand-chose.
23:28Sans le ballon, elle est catastrophique.
23:30Tu as tout dit.
23:31En fait, depuis le début de saison, j'ai vu tous leurs matchs.
23:33Il n'y a pas un match entre la 0 et la 90.
23:35Je me suis dit, ils ont maîtrisé le match.
23:37Il y a eu des trous d'air.
23:38Il y a eu pas mal de choses.
23:39Et je me pose toujours encore une fois la question,
23:41parce que je l'avais déjà dit ici,
23:42parce que De Zerbi, avant de venir à Marseille,
23:44quelle équipe de haut tableau il a coaché ?
23:46A quel moment il s'est retrouvé comme favori et pas outsider ?
23:49Parce qu'il a été très bon en outsider avec Brighton et Sassuelo,
23:52mais là, il est dans une situation de favori.
23:54Donc, c'est une autre histoire.
23:55Attendez, attendez, attendez,
23:56parce qu'on a un spécialiste de la Première Ligue,
23:57c'est Vincent Duluc.
23:58Le Brighton de De Zerbi était quelque chose.
24:02Tous les lundis, il y avait des chroniqueurs de l'équipe du soir
24:04qui disaient, oh là là, mais c'est vraiment l'équipe fantastique à suivre.
24:07Elle est plaisante, elle est machin.
24:08Est-ce que vous retrouvez des choses, là,
24:10que vous aviez vues à Brighton ?
24:12Parce que moi, je ne vois pas grand-chose.
24:14Et cette première période m'a vraiment inquiété.
24:16Non, mais on retrouve plutôt des choses de la fin de saison avec Brighton.
24:18Merde !
24:19De la deuxième partie de saison avec Brighton,
24:21quand il a perdu le fil,
24:22et que, effectivement, il est peut-être devenu lisible, etc.
24:25C'est le problème d'avoir un plan A et de ne pas avoir de plan B.
24:28A force, le plan A, tout le monde arrive à le connaître.
24:30Mais sa première année à Brighton était souvent brillante.
24:32Oui.
24:33Il y avait des sorties de balle,
24:34il y avait un mouvement général,
24:35il y avait de la vitesse, de la qualité technique.
24:37Alors, peut-être qu'il n'a pas les joueurs pour ça,
24:39mais...
24:40Les adversaires, ils se comportaient comment ?
24:42Est-ce que c'était à des blocs bas ou pas, face à lui ?
24:44Mais non, mais le problème, c'est que c'était la première ligue,
24:46donc c'était beaucoup plus intense.
24:48Là, on a l'impression que le dogme de 2e ligue,
24:52c'est un tempo très lent, sans intensité, sans rien.
24:56Je trouve que c'est ça qui manque.
24:57Ce qui manque, c'est l'intensité à l'OM.
24:58Il y a trois semaines, l'OM a trié Montpellier 5 à 0.
25:01On qualifiait les Montpellierains de morts-vivants.
25:04Ça avait valu la tête de Michel Derzacario.
25:07Et pourtant, on va regarder d'ailleurs une action,
25:09c'est l'axel en faveur de Montpellier.
25:11Il y avait Akkor Adams qui avait failli marquer.
25:15L'OM, dans cette rencontre, face à des morts-vivants,
25:17avec nous, c'est des 13 tirs.
25:19Et puis, je vous rajoute en plus les six positions
25:21de hors-jeu d'Akkor Adams qui n'étaient pas dans ce truc.
25:23Ce que j'ai appris, c'est que deux herbites,
25:25un entraîneur italien, et que dans la formation
25:27des entraîneurs italiens, il y a vraiment des fondamentaux
25:29qu'il faut respecter.
25:30C'est ce que m'a dit la personne.
25:31Elle m'a dit, écoute, c'est très simple.
25:33Les entraîneurs italiens, il y a avec le ballon
25:36et sans le ballon.
25:37Mais deux herbites, il n'aime pas beaucoup
25:41travailler ses équipes sans le ballon,
25:43sans l'organisation, sans le ballon.
25:44Ce qu'on a vu ce soir, quand Siani vous nous dit
25:47qu'il n'a pas tous ses hommes,
25:49est-ce que finalement, c'est la conséquence
25:52d'un travail qui n'est pas fourni ?
25:54On n'a pas vu que ce soir.
25:55Parce que les premières 20 minutes contre le PSG,
25:58c'est ça qui est terrible.
26:00C'est même pas tellement avec le ballon le problème.
26:02Avec le ballon, ça leur brûlait un peu les pieds.
26:03Mais sans le ballon, c'était rien.
26:05On peut remettre en question deux herbites, ok.
26:08Mais l'erreur de brassier qui plombe l'équipe,
26:11ce n'est pas deux herbites.
26:12Si, un peu.
26:13Ce n'est pas deux herbites, c'est parce que
26:14ce n'est pas se placer.
26:15C'est son choix de le mettre, ok.
26:17Mais attends, le mec, il fait une erreur
26:19à ce moment-là du match, tu plombes ton équipe
26:21d'entrée de jeu.
26:22Tout ce que tu veux pendant la semaine,
26:24si le joueur n'est pas capable de se situer
26:26dans l'espace et de faire une relance correcte,
26:29ça ne marche pas.
26:30Alors, en quoi l'erreur de brassier,
26:32l'erreur individuelle est la conséquence
26:34de deux herbites ?
26:35On en a parlé lundi ici, c'est un joueur
26:37qui l'a fragilisé.
26:38Brassier, c'est un...
26:39Attendez, je ne peux pas...
26:41Oui, mais ils l'ont pris.
26:42Tu lui fais confiance, tu le mets.
26:44Après, tu lui fais sentir que ça ne va pas.
26:46Donc, tu le sors.
26:47Tu penses que tu vas mettre Kondogbia.
26:48Tu le ressors, tu le remets.
26:49Et ça l'a un peu fragilisé parce qu'effectivement,
26:51ce n'est probablement pas un joueur
26:52qui habitue à aller dans un grand club
26:53qui s'impose en un mois et demi.
26:55Ces joueurs sont rares.
26:56Ce n'est pas Hochberg, en fait.
26:58Non, parce que peut-être que si...
27:00Si ça va très vite.
27:01Non, parce que peut-être que si tu lui fais confiance
27:03et si tu l'investis...
27:04Par exemple, Balerdi, au début,
27:05ce n'était pas terrible.
27:06Il a eu une ligne de crédit.
27:07Et aujourd'hui ?
27:08Ce n'est pas exceptionnellement.
27:09Oui, mais c'est quand même...
27:10C'est pas non plus...
27:11Attendez, il est capitaine de l'équipe.
27:13Oui, d'accord.
27:14Ce que je veux dire,
27:15c'est que l'histoire des joueurs,
27:18c'est quand même dans quelles conditions
27:19tu les mets.
27:20Il y en a qui sont plus ou moins fragiles,
27:21plus ou moins sur deux.
27:22C'est tout.
27:24Et Brassier est manifestement arrivé
27:25un petit peu sur les talons
27:26parce que Marseille s'est mis son erreur.
27:28Non, mais c'est de la psychologie de comptoir, Greg.
27:30Tu ne peux pas dire que sur le moment...
27:32Je fais de la psychologie de comptoir.
27:34Il a été mis dans un inconfort.
27:35Il n'est pas joueur professionnel, le gars.
27:37Je fais de la psychologie de comptoir, non ?
27:39Je fais de la psychologie de comptoir.
27:40Je pense que ça s'en rapproche, oui.
27:44De toute façon, vous êtes au comptoir.
27:45Vous êtes au comptoir de l'équipe du soir.
27:47Donc, il n'y a pas de joueurs
27:48auxquels il faut faire attention.
27:49Ça n'existe pas.
27:50Ne soyez pas dans l'outrance.
27:52C'est de la psychologie de comptoir.
27:53Il ne dit pas que vous avez vendu du beurre aux Allemands.
27:56Tranquille.
27:57On va quand même se renseigner.
27:58Tranquille.
28:00Tranquille.
28:02Là où je rejoins un peu Greg, quand même...
28:04Sur la phrase, il disait ça.
28:05Non, mais c'est qu'un entraîneur ne peut pas dire
28:07si mes joueurs font des erreurs,
28:08j'y suis pour rien.
28:09Si mes joueurs ne sont pas dans les bonnes conditions pour jouer.
28:11Mais là, c'est une boulette.
28:12Mais c'est les joueurs qui créent la dynamique collective.
28:14C'est les entraîneurs, pardon,
28:15qui créent la dynamique collective.
28:16C'est eux qui créent la confiance.
28:17Ils ne peuvent pas dire
28:18si j'y suis pour rien,
28:22Oui, mais il y a certaines erreurs
28:23où l'entraîneur est un petit peu moins pour quelque chose que d'autres.
28:26Parce que là, pour le coup,
28:27c'est vraiment une erreur incroyable.
28:28Mais je suis d'accord.
28:29Est-ce qu'il ne semble pas responsable,
28:32avec la récurrence,
28:33de cette espèce de fragilité défensive
28:36à la perte du ballon ?
28:37Ou son manque de travail, peut-être.
28:38Et de la difficulté à créer des occasions.
28:40Il n'y a rien ces derniers temps.
28:41Soi-disant.
28:42Mais si, c'est un peu la même chose.
28:43La perte du ballon, c'est...
28:44Mais c'est la même chose.
28:46Moi, je discutais avec des spécialistes avant de venir,
28:48avant de venir vous rejoindre.
28:49Donc, ça te change ici.
28:51Non, mais je crois qu'on va prendre un peu de hauteur.
28:53Écoutez ce qui a été soulevé.
28:54Il y avait deux, trois questions.
28:56Il faudrait trouver des arguments pour y répondre.
28:57Un, est-ce qu'il a sous-estimé la Ligue 1 ?
29:00Oui.
29:01Ah bah là, plus de temps là.
29:02Non, parce que...
29:03Là, depuis deux, trois journées, plus de temps.
29:04Non, parce qu'on a appris aujourd'hui.
29:05J'ai suivi, par exemple, Mathieu Grégoire sur les réseaux,
29:07qui nous expliquait que, toute la semaine,
29:09Mathieu Grégoire correspondait à Marseille en équipe.
29:12Voilà.
29:13Toute la semaine, ils avaient travaillé d'une certaine manière.
29:15Donc, avec une attitude pour vite mettre à plat
29:19des blocs bas et ensuite faire tourner, quoi.
29:21Faire tourner.
29:22C'est-à-dire qu'en gros, ce match, dans leur calendrier,
29:24je ne dis pas que ça devait être une formalité,
29:26mais en tout cas, ça a été en partie la croyance
29:29qui a été, qui a accompagné la semaine.
29:32Donc ça, je me pose la question.
29:34Deux, est-il compatible avec la Ligue 1 ?
29:36Trois, est-il compatible avec cet effectif ?
29:38Donc, on a le droit de se poser quand même la question.
29:40On a le droit quand même d'avoir un début de doute.
29:42Moi, je ne dis pas que ça ne va pas s'arranger.
29:44Je ne dis pas que l'OM va à un moment retrouver de la maîtrise,
29:47de l'emprise.
29:48Il y a une phrase, ce soir, et je terminerai là-dessus, mémé,
29:50moi, qui m'a interpellé, c'est Rabiot.
29:52Rabiot, à la fin, il dit...
29:54Peut-être que tu l'as, Virginie, non ?
29:56Oui, Rabiot.
29:57Tout à fait.
29:58Merci pour la passe décisive.
29:59Je te laisse y aller.
30:00Adrien Rabiot.
30:01Cette phrase-là, elle est hyper importante.
30:02Ah, est-ce que vous avez noté la bonne phrase ?
30:04Attention.
30:05J'ai noté toutes les phrases d'Adrien Rabiot.
30:07Voilà, vous saurez tout.
30:08Quand on est à l'OM à domicile,
30:09on ne peut pas faire une prestation comme ça.
30:11On mérite ses sifflets, tout simplement.
30:14On prend des bubettes.
30:15On a travaillé des choses qu'on n'a pas mises en place.
30:17C'est un match indigne de l'OM.
30:19Il faut faire un travail dans les têtes.
30:20Il y a beaucoup de jeunes joueurs.
30:21On voit une équipe différente quand on joue à domicile
30:23et à l'extérieur.
30:24Ce n'est pas normal.
30:25Auxerre est là pour jouer le maintien.
30:27Nous, on est là pour jouer le titre,
30:28la qualification en Ligue des champions.
30:30Honnêtement, c'est très bien ce qu'a fait Virginie.
30:33Il manque la phrase que vous avez notée.
30:36Je n'aurais jamais dû revenir en France à l'OM.
30:41Ça m'intéressait parce qu'il a dit quoi ?
30:47Il a dit qu'on n'applique pas les consignes du coach.
30:50Il a dit à quel moment ?
30:52Il dit qu'on a travaillé des choses
30:54que l'on n'a pas mises en place.
30:56Mais tu as le droit de m'écouter aussi
30:57pendant l'émission Nabilou.
30:58J'ai vu le mot consigne.
31:00Autant pour moi.
31:01Je te présente mes excuses.
31:03Je me suis dit que soit les gars ne digèrent pas ce qu'ils demandent,
31:06soit il y a un souci quand même.
31:08C'est pas la première fois que tu entends ça après une défaite.
31:10On n'a pas appliqué exactement ce que le coach nous avait demandé.
31:12C'est la classique des interviews d'après-match.
31:15Je pense qu'il passe quand même la semaine à travailler des choses.
31:18Ce n'est pas pour ça qu'elles sont répétées.
31:20En général, dans un match,
31:21c'est vrai qu'il peut y avoir des matchules,
31:22mais il y a souvent un vainqueur et un perdant.
31:24Parfois, le perdant a travaillé quelque chose
31:26et ne l'a pas appliqué.
31:28Là, ce n'est pas une défaite sur le fil.
31:30Vous n'avez pas reconnu.
31:32Ce qui est gênant,
31:34c'est parce qu'on parlait de la perte de balle.
31:36On l'a vu depuis longtemps.
31:38Mais à une époque, il se créait quand même beaucoup d'occasions.
31:40Parce que c'est une équipe, il y avait du mouvement.
31:42De De Zerbi ?
31:43Non, mais tout le monde.
31:44C'est Zeg Greenwood, il fait les différents.
31:46Écoutez, j'ai regardé attentivement les matchs de l'OM.
31:49Et lors du bon début de saison,
31:51je regardais,
31:53c'est à cause de vous,
31:55c'est à cause de vous,
31:56les fameuses expecteggons.
31:58Ils avaient plus de burelles marquées
32:03que d'expecteggons dans le jeu.
32:05C'est-à-dire qu'ils avaient une efficacité redoutable.
32:08Et c'était pareil en défense.
32:10J'ai dit attention pour les résultats de l'OM,
32:13parce qu'ils sont au top sur les expecteggons,
32:16et ils sont au top aussi sur les concededgons.
32:18C'est-à-dire que Rouly faisait tous les arrêts du monde,
32:20ce qu'il n'a pas fait ce soir,
32:21et ce qu'il n'a pas fait ces derniers temps.
32:22En fait, ils étaient en sur-régime de deux côtés.
32:23Surtout, exactement.
32:24Et je me souviens, mon chef a dit,
32:25ça veut dire qu'ils sont en sur-régime.
32:26Je dis, c'est une possibilité.
32:27Aujourd'hui, on s'en rend compte, effectivement.
32:29Mais de toute façon,
32:303-0 à la maison en 15 jours,
32:33ça veut dire que ce que tu tentes de mettre en place
32:35ne fonctionne pas,
32:36les joueurs ne le comprennent pas,
32:37ils ne sont pas capables de l'expliquer,
32:39sauf que toi, tu n'acceptes pas de chercher autre chose.
32:42Dans tous les cas, c'est une impasse.
32:44Roberto de Zerbi en conférence de presse.
32:46On m'annonce un Roberto de Zerbi énorme.
32:49Je ne l'ai pas écouté.
32:51Il va être au niveau de l'émission.
32:53Roberto de Zerbi, on y va.
33:00Tout d'abord, je dois prendre ma responsabilité,
33:02non seulement pour cette défaite,
33:04mais globalement pour les performances
33:07de l'équipe ici à domicile.
33:09Je ne réussis pas à transférer
33:12les bonnes prestations qu'on a à l'extérieur
33:14et de faire jouer l'équipe avec les bonnes valeurs,
33:18la bonne intensité ici à domicile.
33:21Vous savez, j'en ai parlé avec Mehdi Benatia,
33:23j'en ai parlé aussi avec Paulo Longoria.
33:26Moi, je viens de la rue,
33:27je dis les choses comme elles sont.
33:29Et si le problème, c'est moi,
33:31je suis prêt à partir.
33:33Je rends mon contrat, je pars sans l'argent.
33:36Ça, je m'en fous.
33:37Ce n'est aucun problème.
33:38Je n'ai pas envie de faire des excuses,
33:40de raconter des bêtises.
33:42Je suis là pour dire la vérité.
33:43C'est tout ce que je sais faire.
33:45En ce moment, on doit essayer de regrouper
33:47tous les components qui font un bon joueur de foot.
33:50Pour l'instant, on n'y arrive pas,
33:53mais je ne vais pas m'échapper.
33:55On doit regarder la réalité en face
33:58et c'est ce qu'on va essayer de faire
34:00et c'est ce que je dois faire.
34:28Je vais t'expliquer.
34:29Je vais t'expliquer.
34:30Je vais aller plus loin.
34:31Pourquoi ?
34:32Non, ne va pas plus loin.
34:33Si, je vais aller plus loin.
34:34C'est le raisonnement là-dedans.
34:35C'est-à-dire qu'on se rend compte
34:37que Comis, ce n'est pas quelqu'un
34:38qui est ultra critiqué par les supporters.
34:40Là, d'un seul coup, il prend sur lui
34:41parce qu'il prend sur ses joueurs.
34:43Il les protège.
34:44Le coup, c'est défaité pour moi,
34:45c'est maintenant.
34:46C'est la classique.
34:47Laissez-moi parler.
34:49C'est-à-dire que quand il dit,
34:51aujourd'hui, je suis prêt à déchirer mon contrat,
34:53c'est une manière de se mettre en infériorité
34:57autour de ses joueurs, autour du club.
34:59Parce qu'à aucun moment,
35:00il va déchirer son contrat.
35:01Mais Nathia, je lui dirai jamais.
35:02Il est viré.
35:03Il n'y a aucun souci.
35:04Et quand il y aura l'ADEME sur le bureau lundi,
35:09il y aura toujours l'ADEME.
35:11Alors tiens, on parie.
35:12Mais ce n'est pas ça la question.
35:13La question n'est pas là.
35:14La question, c'est
35:15est-ce qu'on tient ce discours-là
35:17quand on n'est pas en crise ?
35:18Réponsez-nous.
35:19Je veux dire, on ne peut pas.
35:20Réponsez-nous.
35:21C'est une intelligence.
35:24C'est un gars de la rue.
35:26Quand on dit « si c'est moi le problème, je m'en vais »
35:30alors qu'on est là depuis trois mois,
35:32c'est quand même que ça ne va pas.
35:34Excusez-moi, si deux Herbis,
35:35donc après une défaite ce soir,
35:37est prêt à déchirer son contrat,
35:39est-ce qu'il y a une part de relancement ?
35:41Est-ce qu'il a compris que ses idées,
35:43il ne va pas pouvoir les appliquer ?
35:44Non.
35:45Pour moi, c'est de l'orgueil.
35:47C'est surtout de l'orgueil.
35:48C'est de dire « c'est ma méthode, j'ai raison. »
35:51C'est Louis Sénriquet.
35:52C'est un peu Louis Sénriquet.
35:53Exactement.
35:54C'est ma méthode, j'ai raison.
35:56Si vous n'êtes pas content, c'est pareil.
35:58Je trouve que c'est plus ça qu'autre chose.
36:00Il y a un élément qui me paraît super intéressant,
36:02c'est qu'on dit qu'ils sont en crise,
36:04mais il redit que ça marche à l'extérieur.
36:06Donc sa méthode marche partiellement.
36:07C'est juste qu'il a une main
36:08de ne pas réussir à la mettre en place.
36:10Tu viens d'être mené deux fois dessus
36:11de 3-0 à la maison.
36:12Il n'a pas perdu tous ses matchs.
36:13Ils ont encore 2-0.
36:14Si je lui permets,
36:15ce n'est pas une équipe à temps partiel.
36:16Si Kadé Ouéré ne dégomme pas un Pigeon,
36:18il ne gagne pas un Anthe.
36:19Si tu reviens sur tous les matchs,
36:21il n'y a pas d'excuses.
36:24On finira par le tirot.
36:25Bienvenue ce soir sur la chaîne Équipe.
36:27Un peu de tirot Pigeon dans quelques minutes.
36:29Deux Herbis.
36:30Il veut déchirer.
36:31Mais pas du tout.
36:32Il veut tomber dans le piège.
36:35Il l'a vu ou il ne l'a pas vu ?
36:36Il l'a vu ou il ne l'a pas vu ?
36:37De votre part, je suis surpris.
36:38A tout de suite.

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