• le mois dernier
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et celui de la Justice, Didier Migaud, ont appelé à "faire front commun" et à agir "vite" dans la lutte contre le narcotrafic. Le garde des Sceaux souhaite la création d'un "parquet national" contre la criminalité organisée.

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Transcription
00:00Je n'ai pas les moyens de vous dire si c'est suffisant parce que là, pour le moment, on est encore au stade du discours et de la parole.
00:06Et vous savez que les ministres succèdent et les discours et les plans avec eux.
00:09La première question, c'est la question des moyens. On peut légiférer autant qu'on veut.
00:14On parle notamment – et c'est très bien – qu'on ait été entendu sur le gel des avoirs et sur l'assèchement des ressources des trafiquants,
00:22notamment l'eau du Spectre, mais aujourd'hui, on n'a pas du tout les moyens de le faire.
00:27On parle notamment du fait qu'on veuille que les policiers s'assurent que, par exemple, les bolides, que les modes de vie, en tout cas, soient scrutés
00:38et en tout cas que chaque personne ait à justifier de son mode de vie. Mais aujourd'hui, on a un service interministériel d'assistance technique
00:46notamment qui est chargé de ça et qui n'a absolument pas les moyens de gérer. On a des brigades financières, à l'instant où je vous parle,
00:54qui sont sous-dimensionnées, qui sont absolument sous-dimensionnées. Et donc, nous dire qu'on va avoir une grande révolution en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants
01:05sans associer à cela les moyens et alors qu'on sait tous que tous les ministères vont avoir des coûts budgétaires, eh bien, je suis désolée, mais j'attends de voir.

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