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Un an après le début du mouvement des agriculteurs, le président de la FDSEA de la Loire ne compte pas relâcher la pression pour se faire entendre par le gouvernement de Michel Barnier.

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Transcription
00:00On veut du sonnant et trébuchant, et qu'il arrive sur nos exploitations.
00:03Un an après les manifestations des agriculteurs, la colère n'est pas redescendue.
00:07Alors que des discussions étaient en cours avant la dissolution,
00:11les agriculteurs ne comptent pas relâcher la pression
00:13pour se faire entendre par le nouveau gouvernement.
00:16Ce qu'on martèle au Premier ministre et au ministre de l'Agriculture,
00:20c'est des sujets qui ne coûtent rien à l'État.
00:22Avec les problématiques budgétaires qu'on a aujourd'hui,
00:24ils peuvent prendre des mesures tout de suite, par décret,
00:28qui impactent directement sur nos exploitations,
00:31qui peuvent avoir des signaux positifs.
00:32Il faut à tout prix qu'on nous fasse confiance.
00:35On n'est pas là pour, on n'a pas tout détruit,
00:37mais faites-nous confiance à un moment donné.
00:39Et ce qui se passe, les quatre mois qu'on n'a pas eu de gouvernement,
00:43c'est la fonction et les fonctionnaires d'État qui ont repris le pouvoir.
00:48Et on sent bien que dès qu'on baisse un petit peu de pression,
00:51hop, tout ça revient et on avance d'un pas, on recule de deux.
00:56Et ça, c'est plus supportable pour nos agriculteurs.
00:59Les agriculteurs ligériens attendront donc la mi-novembre
01:02pour décider de leur mise en action ou non,
01:04en fonction des avancées du gouvernement.

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