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Interrogés sur la situation économique de la France, 47% des Français estiment qu'il y a "un risque de faillite de l'État", selon un sondage Elabe pour BFMTV. Pour 33% des sondés, le déficit est dû à la mauvaise gestion des gouvernements des 30 dernières années, alors que 28% l'attribuent à la gestion d'Emmanuel Macron et de ses gouvernements.

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Transcription
00:00Et on voit qu'on a près d'un Français sur deux, 47% qui considèrent qu'il y a un risque de faillite de l'État.
00:05Alors Gaëtan expliquera pourquoi c'est possible ou ce n'est pas possible.
00:08Mais en tout cas, le chiffre est quand même extrêmement important.
00:11Cette stratégie de dramatisation, elle a un avantage et un handicap pour le Premier ministre.
00:15L'avantage, c'est qu'elle peut lui permettre de prendre appui dans l'opinion
00:18parce qu'une partie de l'électorat peut se dire, c'est vrai que la situation est extrêmement difficile
00:22et pour ceux qui peuvent faire des efforts, de se dire que ces efforts vont être rendus acceptables.
00:27Mais à l'inverse, elle a un handicap, j'imagine qu'on va en parler tout à l'heure,
00:30c'est qu'à chaque fois qu'on dramatise la situation, on tend la situation à l'intérieur de la majorité.
00:35Donc ça, c'est le premier point, cette inquiétude des Français,
00:37qui est très forte près d'un Français sur deux, qui craint un risque de faillite.
00:40Deuxième point, la responsabilité de la situation.
00:42Qui est responsable ?
00:43Qui est responsable ?
00:44D'abord, les Français, j'allais dire, mettent tout le monde dans le même sac.
00:47La gauche, la droite, le centre.
00:48La première réponse qu'ils nous font pour 6 Français sur 10, c'est finalement,
00:51tous les gouvernements depuis 30 ans ont contribué à cette aggravation du déficit.
00:56La deuxième réponse, c'est le gouvernement d'Emmanuel Macron
00:59et ensuite, évidemment, les dépenses liées au Covid.
01:02Donc, on voit bien que la responsabilité des premières années du quinquennat Macron
01:06et du début du deuxième quinquennat Macron,
01:08évidemment, est pointée du doigt assez fortement par l'opinion.
01:12Puis, le troisième enseignement, il porte sur la répartition de l'effort budgétaire.
01:16Gaëtane disait 40 et 20, 40 de baisse des dépenses et 20 de hausse d'impôts.
01:22On voit bien que les Français trouvent ça seulement, pour un tiers d'entre eux, équilibré.
01:26Un sur deux souhaiterait qu'on aille plus loin sur la réduction des dépenses publiques.
01:29Et ça, ça veut dire qu'il y a un enjeu demain,
01:30qu'il y a un enjeu de communication très important.
01:32Parce qu'autant la hausse des dépenses, qui va toucher, vous l'avez dit, un peu tous les Français,
01:39représente des objets.
01:40La taxe sur l'électricité, la taxe sur les billets d'avion, on voit quand ça correspond.
01:44Mais à l'inverse, la baisse des dépenses publiques, on ne voit pas encore.
01:47Il n'y a pas aujourd'hui de mesures symboliques.
01:48Il n'y a pas d'objets qui font que le scénario soit crédible et soit rendu crédible par l'opinion.
01:53Or, pour accepter les hausses d'impôts, il faudra que l'opinion soit convaincue
01:57que la baisse des dépenses va être réaliste et cette fois efficace.

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